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Le sujet a été débattu à Illizi

La cybercriminalité dans le viseur de l'Algérie

La bataille sera rude, mais les moyens pour l'enrayer sont disponibles. Surtout en matière de ressources humaines bien formées...

La wilaya d'Illizi était l'hôte d'un événement important qui n'est pas des moindres, à savoir une journée d'étude sur les crimes technologiques et «le renforcement des mécanismes de lutte contre la cybercriminalité et la menace qu'elle fait peser sur l'économie et la sécurité nationales».
C'est un événement qui requiert un caractère symbolique de par le choix d'une wilaya du Sud.
Illizi est une région frontalière avec la Libye, un pays qui a connu un débordement sans précédent sur le plan sécuritaire avec ses retombées sur la sécurité des pays voisins à l'instar de l'Algérie.
Cette journée, qui a vu la participation des chercheurs et des scientifiques dans le domaine de la lutte contre la cybercriminalité et les crimes technologiques, se veut comme un engagement de l'Etat et des institutions y afférentes dans la lutte contre ce phénomène appelé «la guerre de quatrième génération».
Une guerre qui n'est pas du tout conventionnelle, mais le plus important, c'est qu'elle est invisible et tout se fait dans le virtuel, dont l'impact est désastreux sur les réseaux sociaux à cause de la propagande mensongère et les fake news sont des éléments de choix dans ladite guerre invisible.
Les chercheurs et les spécialistes en droit ont focalisé la réflexion, lors de cette journée, sur la notion de «Crimes technologiques, entre liberté individuelle et respect de la loi». C'est une manière d'approcher la problématique et disséquer sa genèse pour dégager les instruments idoines pour lutter contre sa propagation et faire face à la menace qui guette les institutions et le pays.
À ce propos, les spécialistes ont abordé le volet qui a trait à l'arsenal juridique en la matière en focalisant l'attention «sur la législation en matière de lutte contre la criminalité liée aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (N-tic)».
Les spécialistes en droit et à leur tête les magistrats, ont insisté sur «une révision et une réorganisation des textes juridiques actuels qui ne couvrent pas certains aspects liés aux crimes électroniques.
Un état de fait qui engendre de nombreuses contraintes dans le traitement juridique de certains types de crimes électroniques, avec un arsenal juridique et une législation en majeure partie concernant une criminalité classique», ont-ils noté.
L'enjeu de la sécurité dans le monde virtuel et l'Internet en général, a été soulevé et traité avec minutie par les spécialistes des corps de la Sécurité nationale et les hommes de droit. De ce point de vue, les intervenants ont insisté sur «la nécessité de renforcer la coopération internationale face aux menaces des crimes électroniques, à travers la conjugaison des efforts, aux plans national, régional et international, en vue de bénéficier des expériences et de l'expertise de pays pionniers en matière de lutte contre la cybercriminalité.
Les cyber-attaques transfrontalières sont devenues une grande menace pour les pays et leur stabilité financière et économique, avec l'accroissement des crimes électroniques induits par le développement des N-tic, nécessitant aujourd'hui un renforcement du numérique et la coordination des efforts sécuritaires entre les pays face aux menaces électroniques», ont-ils insisté.
Il est évident que la bataille sera rude contre la cybercriminalité, mais les moyens pour l'enrayer sont disponibles, surtout en matière de ressources humaines bien formées et encadrées pour lutter contre ce phénomène menaçant les pays et les nations dans leur stabilité.

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