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L'Algérie commande 30 millions de doses en attendant le spoutnik V

Le défi de la vaccination

La vaccination de proximité est en elle-même une bonne idée. Toutefois, il semble qu'il manque encore une campagne de communication de masse...

Depuis quelques jours, des chapiteaux ont envahi les places publiques du pays. Au premier regard, on a l'impression qu'il s'agit d'un marché du printemps comme ceux qui ont l'habitude d'être organisés en pareille période de l'année. Mais on est vite surpris de voir des blouses blanches à l'intérieur. Que se passe-t-il donc? À la lecture de l'écriteau géant accroché sur ces tentes, on comprend que c'est la campagne de proximité de vaccination contre le coronavirus.
En fait, ce sont les fameux «vaccinodromes» installés partout dans le pays afin de faciliter l'accès aux vaccins pour le grand public, le but étant d'accélérer cette campagne, lancée à la fin du mois de janvier, mais qui n'a pas réussi à décoller, faute de quantités suffisantes de cet antidote. Depuis la fin du mois de mai, prés de 2 millions de doses ont été réceptionnées. Ce qui a permis, enfin, d'ouvrir de façon «officielle» la vaccination à tous, même si ceux présentant des comorbidités restent prioritaires. L'engouement est pour le moment mitigé. Si au centre d'Alger plusieurs centaines de citoyens ont reçu leurs premières doses, on a pu constater que cela reste timide au niveau d'autres communes de la capitale. Les personnes âgées, qui sont la cible prioritaire, semblent plus enclines à «sauter» le pas, que les jeunes. À Rouiba, par exemple, au niveau du «vaccinodrome» installé à la place centrale, en face de l'Hôtel de ville, les personnes du troisième âge étaient les plus nombreuses à attendre patiemment leur tour. «Je suis venu me faire vacciner pour reprendre une vie normale, et ne plus angoisser à chaque fois que je mets le pied dehors», assure un huiténaire qui dit être venu du village de Mouatsa (campagne de Rouiba) pour se faire vacciner. «Dès que j'ai appris qu'on pouvait le faire, j'ai pris un «clandestin» pour venir et me faire vacciner avant qu'il n'y ait plus de dose», raconte-t-il. Comme lui, les seniors sont déterminés et ne se posent pas trop de questions sur les vaccins. Ce qui n'est pas le cas pour les plus jeunes qui se montrent plus hésitants. On a remarqué que beaucoup venaient plus pour se renseigner que de passer directement à l'acte... Certains, sont même «refroidis» quand le personnel médical leur annonce que le vaccin disponible est majoritairement l'Astra Zenecca. Cela même s'il y a aussi le Sinovac, mais il semble que les quantités soient moindres. «J'attendrai qu'il y ait le Spoutnik V pour me faire vacciner», lance un quinquagénaire qui avoue avoir des craintes par rapport au vaccin britannique et tout ce qui se dit autour. Les médecins et infirmiers tentent de rassurer. Ils attestent qu'eux aussi on leur a administré du AstraZenecca. Cela ne semble pas faire grand effet! ce qui soulève la problématique de la communication autour de cette opération L'ouverture de ces espaces de vaccination rapide sont une belle initiative. Surtout qu'il est très simple de se faire administrer cet antidote. Il suffit de se présenter muni de sa carte d'identité nationale. Toutefois, la «Com'» reste «molle»! On s'attendait à un plus grand bombardement médiatique à travers les canaux «classiques» et les réseaux sociaux. Ce qui n'est pas le cas actuellement.

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