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Après la grosse désillusion des partis et mouvances du «web»

Le dur réveil de la «réalité virtuelle»…

L’urne a, encore une fois, prouvé que la Toile ne reflétait pas la réalité. Les millions de vues, de like» et de «partage» ne se sont pas transformés en voix. À leur grand malheur…

Jil Jadid et «Badissia-Novembria». A priori, il n'y a aucun point commun entre les deux. Rien ne semble les lier. Que ce soit leurs idéologies, leurs partisans ou encore les idées qu'ils développent. L'un est un parti politique agréé, l'autre est une «tendance» obsolète portée par une catégorie d'individus. Pourtant, les résultats des élections législatives du 12 juin dernier démontrent qu'ils ont bel et bien une similitude. Les deux sont un phénomène des réseaux sociaux, pour ne pas dire un «buzz». Ils ont, d'ailleurs, utilisé leur terrain de jeu qu'est la Toile pour faire campagne. Ils ont usé de toute la panoplie du bon directeur de communication et marketing digital. Vidéos pour faire la promotion des candidats, stories, lives, débats en direct et même «posts sponsorisés». Des «influenceurs» ont même été mis en avant dans leurs listes, puisque certains «champions» des réseaux sociaux ont déposé leurs candidatures. Ce qui a permis une grosse déferlante sur les médias sociaux. Avec leurs millions de vues, de «like» et de «partage», ils donnaient l'impression qu'ils allaient provoquer un raz-de-marée électoral.. Les observateurs les plus avertis les annonçaient même largement vainqueurs. La messe est dite, croyaient-ils naïvement. Les législatives se joueraient entre les deux. Mais l'urne a encore une fois prouvé que la Toile ne reflétait pas la réalité. Que ce soit Jil Jadid ou la«Badissia-Novembria», les résultats ont été une grande désillusion. Les «j'aime» de Facebook and Co ne se sont pas transformées en voix! Les sièges obtenus par ces vedettes de l'Internet sont restés dans le stade du virtuel. Pis encore, l'un des «porteurs de conscience», c'est comme cela qu'ils se qualifient, du mouvement «Badissi-Novembri» n'a pas été élu alors que la liste dans laquelle il était présent à obtenu huit sièges! Une autre preuve que les réseaux sociaux amplifient la réalité. Ils ne renvoient pas la véritable image de la société algérienne. On a eu un avant-goût de la chose lors du référendum du 1er novembre dernier. Les «Badissi-Novembri» qui se présentent en tant que majoritaires dans la société algérienne avec leurs millions d'adeptes sur Internet, avaient appelé à se rendre en masse dans les bureaux de vote afin de dire «non» à la nouvelle Constitution du pays. Ils ont connu un cuisant échec puisque le taux de participation n'a été que de 23.14%. Le non n'a, lui, obtenu que 33.20% des suffrages exprimés. Ce qui est un indicateur des plus précis sur le véritable encrage qu'ils ont dans la société algérienne. En fait, le numérique n'est qu'un outil de la politique. Or, partout dans le monde, la façon «promotionnelle» avec laquelle est actuellement utilisé le Web dans la politique n'est qu'une caisse de résonance aux débats parfois inutiles. Il permet certes une meilleure communication, de toucher plus vite un nombre important de potentielles personnes, mais ne peut en aucun cas garantir de les transformer en électeurs. 

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