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Selon le dernier Rapport de la Banque mondiale

Le Maroc au bord du gouffre

L’inflation est devenue le nouveau danger qui menace, de facto, l’économie du royaume du Makhzen.

Le royaume du Maroc est au bord de l'explosion, et ce n'est pas une surenchère. Conséquence inéluctable d'une fuite en avant et d'une politique basée sur les fourberies et les manigances, le royaume du Makhzen vit, probablement, ses derniers soupirs. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, l'inflation a atteint des niveaux record, croit-on savoir. De plus, selon les chiffres dont nous disposons, tous les indicateurs économiques sont au rouge. C'est ce que révèle le rapport de la Banque mondiale qui signale que le royaume est entré, de plain-pied, dans la zone rouge comprenant une liste de pays enregistrant une forte hausse des prix, comprise entre 5 et 30%. Quant à l'indice des produits non alimentaires, un bond a été constaté frôlant les 13%, comme c'est le cas du transport. Pour l'indice des produits alimentaires, il faudra noter une hausse sensible de 0,7%. Selon des récits et des témoignages de démunis marocains, les prix des produits alimentaires ont connu des hausses allant de 7,3% jusqu'à près de 10% dans certaines villes du royaume, au grand dam des populations livrées à elles-mêmes. Dans ce sillage, la Banque mondiale a exhorté les tenants du pouvoir au Maroc à veiller à «prendre des mesures de soutien aux plus vulnérables et à engager un dialogue social plus vaste». Toutes les instances nationales savent pertinemment la fragilité du terrain sur lequel évolue ce pays, sauf le Makhzen qui feigne de l'admettre. En gros, l'inflation est devenue le nouveau danger qui menace, de facto, l'économie du royaume du Makhzen, telle une pandémie ou une gangrène en pleine propagation. Pour illustrer ces faits, il y a lieu de citer que l'inflation alimentaire à deux chiffres au Royaume chérifien a connu une hausse record, passant de 4,3% en janvier 2022 à 14,4% aux termes de la même année. Déjà fragilisée par les contrecoups d'une politique économique inadaptée et irréaliste, et basée beaucoup plus sur les cultures de cannabis, le tourisme sexuel et autres trafics de tous genre, l'économie marocaine est aux abois. La raréfaction des sources de revenus, les problèmes liés aux manques d'énergie conjugués à la sécheresse et aux intempéries, à la fois, l'absence de ressources nécessaires pour faire face aux prix des matières premières élevées et la hausse des prix des aliments sur le marché mondial a, sérieusement, hypothéqué les chances du royaume de se relever indemne de cette nouvelle épreuve. À cela, s'ajoutent aussi, les problèmes liés à la corruption, la mauvaise gestion, les scandales des détournements de deniers et de foncier public, la montée houleuse du banditisme et de grande délinquance et une société en pleine déliquescence. Sur le volet des libertés, le Maroc est devenu la référence en matière de violations des droits de l'homme et de la répressions des voix libres. Depuis plusieurs mois déjà, les plus grandes villes du Maroc vivent au rythme de manifestations gigantesques contre la cherté de la vie et la détérioration des conditions de vie sociales et professionnelles. Les pressions inflationnistes n'ont, en fait, qu'aggravé une situation déjà compliquée. Il convient de souligner, à ce propos, que les seuils de pauvreté au Maroc ont enregistré des taux alarmants au sein des différents paliers de populations. Autant dire que le royaume n'est pas encore au bout de ses surprises. 

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