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Oran

Le poulet «redescend» sur terre

Ce produit demeure néanmoins, proposé à des prix bien plus élevés sur le marché «libre» de la deuxième ville du pays.

L'Oranais peut désormais manger sain et au prix abordable. Le poulet est à 350 dinars/ kg. Tel est le prix du poulet plafonné par l'Office national de la volaille, l'oravio. Implantés dans le quartier de Adda Benaouda, ex-Plateaux, les locaux de cet office sont submergés par une clientèle venant de toutes parts en quête de «cette denrée» qui a, des mois durant, repris des plumes, déplumant par la même les moins nantis, à telle enseigne que le prix de cette chair de couleur blanche a connu une flambée flagrante dans les boucheries appartenant au secteur privé.
La baisse du prix du poulet est survenue suite à la décision prise par le ministère de l'Agriculture. Les clients et des familles entières s'agglutinaient également en force dans les locaux de l'Oravio en raison du produit sain proposé par cet office. Autrement dit, la volaille en question a fait l'objet d'un contrôle sanitaire rigoureux avant qu'elle ne soit exposée à la vente. «Nous sommes alimentés à hauteur de 10 tonnes viande blanche qui disparait aussitôt étalée», a-t-on indiqué au niveau de l'Oravio, annonçant par la même «l'ouverture de plusieurs autres points de vente en prenant en compte la forte demande». Si l'Oravio a cassé totalement le prix du poulet, ce dernier demeure presque inaccessible sur le marché «libre» «Libéré» par la loi du marché. Sinon En fait, comment interpréter l'idée que ce dernier soit vendu au prix fort oscillant entre 450 et 470 dinars/ kg un peu partout dans les boucheries implantées dans les marchés de Mdina Djedida, la rue des Aurès etc.?
Cette hausse est d'autant plus considérable que plus d'un est resté pensif. Mais où sont passés les services censés juguler ce phénomène lié à la révision, sans aucune explication, à l'augmentation du prix du poulet? Quelle est donc cette partie à «incriminer» et accuser d'avoir décidé de la sorte? «Le coup est venu du premier fournisseur, l'éleveur», a-t-on fait savoir, expliquant curieusement que «la raison principale de la hausse du poulet est liée à la hausse substantielle du tarif du poussin, d'où la flambée décidée unilatéralement par les aviculteurs.
Dans ce sillage, l'on fait état de «la montée de plusieurs crans du prix du poussin», rappelant que «le taux de survie de ces poussins varie d'environ un poussin sur deux ou trois». «Cela entraîne des pertes importantes pour les éleveurs, en plus du préjudice qui vient se greffer aux prix élevés des aliments». À cela s'ajoutent les pertes enregistrées par les producteurs, l'enregistrement de maladies touchant durant cette période les poules ayant affecté le marché de la volaille, d'où la hausse du prix des poussins et, du coup, une augmentation du prix des viandes blanches. Ces facteurs ont contraint près de plusieurs milliers d'éleveurs à lâcher,voire abandonner totalement cette filière.

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