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Start-up et microentreprises

Les deux jambes de la relance

La situation sur le terrain est des plus complexes et impose, pour atteindre les objectifs fixés, de mener deux chantiers simultanément.

Entre la promotion, le soutien aux start-up et la problématique de sauvetage des microentreprises en difficulté, les pouvoirs publics se débattent pour mettre en place les mécanismes adéquats pour arriver à un équilibre entre le lourd passif des anciennes gouvernances et les nouvelles orientations économiques. C'est dans cette optique que le secteur de l'industrie et celui de l'économie de la connaissance, tentent d'unir leurs efforts, et examinent, selon le communiqué du ministère «les mécanismes de renforcement des structures d'appui disponibles au niveau des deux secteurs en vue d'accompagner les start up à travers la définition du cadre de coopération entre l'Agence nationale de développement de la PME et de la promotion de l'innovation et l'établissement de promotion et gestion des structures d'appui aux start-up». Le but étant d'amorcer une nouvelle dynamique pour relancer l'économie nationale, à travers l'édification d'un tissu industriel, où la microentreprise autant que la start up, occuperont une place prépondérante en vue de booster la production nationale, et de renforcer le secteur de l'exportation. Et ce dans la mesure où elles devraient être complémentaires du fait que si la microentreprise répond et exécute un plan business, la start-up est organisée de façon à en trouver le sien.
Or, la situation sur le terrain est des plus complexes et impose pour atteindre les objectifs fixés, de mener les deux chantiers simultanément. Autrement dit, la prise en charge des préoccupations des entreprises en difficulté ne devrait pas compromettre la concrétisation et la valorisation des acquis et des potentialités des secteurs stratégiques, notamment celui de l'économie du savoir. C'est donc plus qu'un obstacle, un passage délicat où l'objectif est de permettre aux opérateurs en difficulté de reprendre leurs activités et de contribuer à la relance de l'économie nationale.
Dans ce sens, le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la Microentreprise, Nassim Diafat, a mis en avant, ce lundi, l'importance de régulariser tous les dossiers en urgence, indiquant que «le montant des aides financières affectées pour le remboursement des dettes des microentreprises en difficulté s'élève à 57 milliards de DA, la prise en charge financière des microentreprises en difficulté se fait au cas par cas, dans le cadre des séances hebdomadaires tenues par la commission de garantie».
Il faut dire que sur le rythme de 500 dossiers examinés par semaine, l'opération d'assainissement apportera, une fois achevée, un climat d'investissement plus fluide et plus propice pour se consacrer à la concrétisation des changements entamés dans le cadre d'un renouveau économique.
À ce titre, il est indéniable que la collaboration entre le secteur de l'industrie et celui de l'économie de la connaissance, ne peut occulter l'importance de la microentreprise, dans la mesure où elle représente un palier incontournable pour la facilitation à l'investissement, et se trouve au centre de politiques publiques foncièrement orientées vers l'éradication des freins et des obstacles, et sur l'impératif de redonner à l'Algérie l'attractivité qui lui sied.
Cela étant, il s'agit d'une tâche de longue haleine, du fait que les effets de la crise sanitaire, et ceux de la résistance au changement d'une partie de l'administration, ont occasionné de lourds retards pour la relance économique, qu'il va falloir rattraper par consécration du principe de la compétence et du développement durable. 

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