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JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ

Les généralistes paralysent les hôpitaux du pays

Parmi les griefs retenus, ils évoquent l’octroi d’une façon discriminatoire, de la prime de contagion.

La grève des praticiens généralistes, contre toute attente, a frôlé un taux de suivi de 95% à travers d´importantes wilayas du pays, annonce le bureau syndical des blouses blanches. Ce qui dénote le malaise qui mine la corporation des praticiens en dépit des efforts que déploie le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, M.Aberkane. Si le Snpssp (Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique ) a reporté la grève qu´il projetait de rééditer au début du mois, le Snpsp (Syndicat des praticiens de santé publique ) a opté, lui, pour une grève perlée de deux jours par semaine - tous les dimanche et lundi - comme ce fut le cas, les 6 et 7 avril qui ont vu la commémoration de la Journée mondiale de la santé. Cette montée au créneau, après «une longue accalmie revendicative» des praticiens généralistes, a été décidée par le Conseil national syndical des praticiens qui a relevé pas moins de onze points de revendication. Même la réunion qui a rassemblé pendant plus de cinq heures médecins et responsables du département d´Aberkane n´a pas pu désamorcer la crise. Parmi les griefs retenus contre leur tutelle, les praticiens généralistes évoquent l´octroi d´une façon discriminatoire, de la prime de contagion. D´après eux, seuls 20% des généralistes et à peine 50 % des spécialistes en bénéficient. «Pourtant le risque zéro n´existe pas, et beaucoup d´entre nous sont souvent victimes des hépatites virales C ou B», avancent-ils. De même, ils reprochent aux décideurs de ne pas les faire profiter de la prime d´encadrement à laquelle ils auraient droit: «Encadrer les programmes nationaux de santé publique est notre pain quotidien comme l´encadrement des paramédicaux pour véhiculer les programmes nationaux de prévention (maladies diarrhéiques, maîtrise de la croissance démographique...)» Par ailleurs, les généralistes se disent lésés sur le plan pécuniaire relatif à la prime de garde, une prime qu´ils veulent voir généralisée à tout leur corps. En outre, ils revendiquent énergiquement la «récupération physiologique» ou ce qu´ils appellent «la récupération sécuritaire»: ils se plaignent des gardes qu´ils effectuent dans leur service sans pour autant récupérer les jours qui suivent les nuits de garde. «Ne pas récupérer après de longues nuits de garde constitue une réelle menace pour la vie des citoyens et des malades; sans possession de toutes ses capacités mentales et physiques, le médecin ne peut que se tromper lourdement dans ses diagnostics», nous dit un membre du syndicat. Ce dernier, qui représente également une frange des spécialistes, rejette la notion de passage au grade de spécialiste sur épreuve. Hier, un communiqué du Snpsp notait: «Le Snpsp, luttant pour la dignité de la profession compte sur la mobilisation de tous les confrères soucieux de redorer le blason du praticien de santé publique». Il a été faxé à tous les bureaux de wilaya dont certaines faisaient part du taux de suivi du mouvement de grève qui aurait été suivi religieusement à l´Est - contrairement à Alger en raison de la présence dans l´Algérois de CHU. Ainsi à Annaba, Skikda et Khenchela, l´on donnait 100% de mobilisation. De même pour le Sud: Laghouat (100%), Ghardaïa (93), El-Bayadh (98), Naâma (95), Djelfa (85), Béchar (80) et El-Oued (95). A l´Ouest, les chiffres donnaient dans la matinée d´hier: Tiaret (76%), Mostaganem (90) Mascara (90), Sidi Bel Abbes (97). Médéa (90) et Tipaza (85).

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