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Importations

Priorité au pavillon national

Cette mesure risque de créer l’anarchie dans les circuits d’approvisionnement.

Le gouvernement veut donner la priorité à la flotte maritime en matière de transport des importations pour permettre au pavillon national, qui doit gagner des parts de marché dominé depuis longtemps par des compagnies maritimes étrangères. Il est notamment question de réduire les transferts en devises pour les services de transport maritime liés aux opérations d’importation.
Dans ce contexte, l’Association des professionnels des banques et des établissements financiers (Abef), apporte des clarifications relatives à l’application des mesures relatives aux importations en FOB. Cette association encourage ses membres à favoriser le pavillon national dans le transport maritime de marchandises.
« Les opérateurs algériens doivent privilégier le recours au pavillon national (société de droit algérien) et donner la priorité à l’armement national, pour le transport maritime de marchandise, chaque fois que cela est possible », souligne l’Abef dans sa lettre adressée aux responsables des banques et établissements financiers. « Ils sont appelés à cet effet à se rapprocher, en premier lieu, des armateurs nationaux, pour vérifier l’existence de liaison et dessertes maritimes avec le pays d’expédition, avant l’exécution de toute opération d’importation », indique l’Abef. La même association a invité ces opérateurs à adopter en priorité l’incotem FOB, en vertu duquel ils sont obligés d’organiser le transport principal et de payer le fret maritime en dinars.
Après les kits de téléphonie et de l’électroménager, cette procédure se voit ainsi généralisée à l’ensemble des produits importés.
L’objectif est « de promouvoir la flotte maritime nationale, et réduire ainsi les dépenses en devises ». Or, plus souvent c’est le fournisseur étranger qui choisit le transporteur. De même, le Groupe public transport maritime (Gatma), filiale de la Cnan Nord Spa couvre moins de 10% du marché du fret maritime et sa contribution dans les opérations d’importation ne dépasse pas 3%. Dès lors, les opérateurs perçoivent ces mesures comme des entraves à la machine économique. Pour de nombreux experts en économie, la mesure relative à l’obligation d’importer en FOB (sans frais du transport et taxe afférentes)avec le recours, en priorité, aux moyens de transport (navires, avions, etc.) battant pavillon algérien, « est susceptible de créer une anarchie dans les circuits d’approvisionnement et d’exacerber le marasme économique ».
En outre, pour réduire la facture d’importation, le gouvernement Bedoui a mis en place des quota pour les importations de kits CKD/SKD destinés au montage automobile. Cette restriction a limité les volumes de production dans le secteur. Faute de kits, des unités de production sont fermées.
Toujours concernant les importations, le 29 septembre dernier, le ministère des Finances a pris la décision de substituer au paiement cash des importations le recours au différé de paiement de neuf mois, sans que celai-ci n’excède fine année, s’agissant des opérations des produits électroménagers (les produits blancs et les produits gris) et de téléphonie.
Pour les opérateurs du secteur, il leur est impossible de poursuivre leurs activités dans pareilles conditions. Ce genre de décisions assimilées à des contraintes, ont touché aussi bien le secteur du montage de véhicules, l’industrie du montage électroménager que l’industrie des smartphones. Pour rappel, le ministère de l’Industrie avait pris la décision d’exclure le secteur du montage des smartphones du dispositif préférentiel d’importation de composants CKD/SKD et d’imposer, en conséquence, des taxes l’importation de ces composants.

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