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Un train chinois à prendre

Une grande opportunité s'offre à l'Algérie pour optimiser les relations avec la Chine et prendre le train du redéploiement mondial du géant asiatique.

L'Algérie a décidé de faire de 2022 l'année du décollage économique et le président Abdelmadjid Tebboune a mis toute son énergie pour réussir cette transition dans les meilleures des conditions. Il s'offre alors au plus grand pays du continent africain, une immense opportunité: La nouvelle route de la soie. Surnommé le «projet du siècle» par le président Xi Jinping, le programme OBOR, pour «One Belt, One Road» («Une Ceinture, Une Route») vise à créer une nouvelle génération de comptoirs transnationaux. Le projet vise à relier économiquement la Chine à l'Europe en passant par l'Asie centrale par un vaste réseau routier et ferroviaire. Dans son versant maritime, ce réseau de routes commerciales inclut les espaces africains riverains de l'Océan indien.
l'Algérie jouit de formidables leviers de développement dont son positionnement dans le Bassin méditerranéen, sa proximité avec l'Europe,une profondeur africaine ainsi qu'une grande disponibilité énergétique et de ressources minières. Mais il ne faut jamais perdre de vue que le véritable socle est fait de la solidité des liens d'amitié entre les deux pays et qui remontent à la période de la guerre de libération qu'avait menée le peuple algérien contre le colonialisme français. Cet aspect a été bien souligné hier, par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra et son homologue chinois, Wang Yi.
Les deux parties ont insisté sur «la profondeur historique et le caractère stratégique global des relations algéro-chinoises» et exprimé «leur volonté de développer davantage les relations de partenariat stratégique global entre l'Algérie et la Chine au mieux des intérêts des deux pays». Le chef de la diplomatie algérienne a effectué une visite de travail et d'amitié en République populaire de Chine du 19 au 21 mars, à l'invitation de son homologue chinois. À cela s'ajoute un autre avantage, en ce sens que les deux pays partagent des positions communes sur les principales questions internationales. Dan sa doctrine guidant sa politique étrangère, l'Algérie évolue sur un axe de constantes inflexibles en l'occurrence le respect de l'unité et de la souveraineté des États, la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays, la paix et la sécurité internationales et le règlement politique des conflits. Des principes que partage parfaitement la Chine qui a montré à l'Algérie qu'elle était à la hauteur de cette orientation et de cette démarche stratégique. Ce n'est pas sans raison que les entreprises chinoises sont présentes en partenariat dans des domaines que l'Algérie avait identifiés comme étant des projets stratégiques. On cite à ce propos trois mégaprojets: le port -centre et le pôle industriel de phosphates à l'Est du pays et le projet du gisement de fer à Ghara Djebilet dans la wilaya de Tindouf. Il y a bien évidemment d'autres axes qui restent à identifier par la partie algérienne pour optimiser les relations avec la Chine et prendre le train du redéploiement mondial du géant asiatique. Les experts citent par exemple la zone transfrontalière de Tamanrasset, la constitution d'un rempart vert pour lutter contre la désertification, la création d'écoles des métiers en partenariat et une université de la technologie et du numérique, le grand chantier de l'énergie solaire...

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