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Il est décédé le 9 juillet

Boukhalfa Bitam, l'écrivain de Taddart Oufella

Aujourd'hui, 9 juillet 2020, cela fait sept ans qu'est décédé l'écrivain Boukhlafa Bitam.

L'auteur de plusieurs romans, qui ne ratait jamais aucun rendez-vous littéraire à Tizi Ouzou, a également écrit et publié un essai sur l'héroïne Fadhma N'soumer. Boukhalfa Bitam était une figure culturelle et plus particulièrement littéraire incontournable à Tizi Ouzou. Originaire de la même région que Mouloud Mammeri, Ath Yanni, Boukhalfa Bitam a fait ses premiers pas professionnels dans l'enseignement puisqu'il a été d'abord instituteur. Mais c'est en tant que directeur de l'ITE (Institut technique de formation des enseignants) qu'il exerça le plus clair de sa carrière professionnelle en parallèle de laquelle il n'a pas cessé d'écrire des livres. Une oeuvre dont la majorité est inspirée de sa propre vie, de celle de ses concitoyens et de sa société. Le regretté Boukhalfa Bitam est né le 21 juin 1920 dans le même village ayant vu naitre Mouloud Mammeri Taourirt Mimoun (à Ath Yanni).

Il n'a cessé d'écrire..
Mais c'est dans la ville de Tizi Ouzou qu'il a vécu durant toute sa vie jusqu'à son décès à l'âge de 93 ans le 9 juillet 2013. Du temps déjà où il dirigeait l'Ecole normale de Tizi Ouzou, Boukhalfa Bitam avait déjà mis le pied à l'étrier de la littérature. Et son premier livre, intitulé «Thaddart Oufella» sortit en 1980 à la Société nationale d'édition et de la publicité. Boukhalfa Bitam s'est beaucoup inspiré des événements historiques, surtout ceux qui sont liés à la guerre de libération, dans l'écriture de ses ouvrages. Le titre de l'un de ses livres l'illustre parfaitement «Rue de la liberté», paru à l'Entreprise nationale du livre en 1984. Jusqu'à quelque temps avant son décès, Boukhalfa Bitam n'a pas cessé d'écrire des livres: «Meriem», «Youyou dans les lauriers roses», «Les justes»... Boukhalfa Bitam a toujours soutenu les jeunes écrivains et poètes qui le sollicitaient lorsqu'ils faisaient leurs premiers pas en littérature.

Un homme serviable
À Tizi Ouzou, de nombreux écrivains en herbe n'hésitaient pas à lui soumettre leurs manuscrits de débutants dans le monde des lettres, non seulement pour un avis, mais aussi pour des corrections. Boukhlafa Bitam répondait toujours présent à ces sollicitations sans même exiger de rémunération. En plus d'être un écrivain, Boukhlafa Bitam était un grand lecteur de romans. Il était doté d'une grande curiosité intellectuelle et, lors des conférences-débats littéraires qui se déroulaient à Tizi Ouzou, il prenait toujours la parole pour enrichir le débat avec sa grande expérience. Mais avant cela, il écoutait longuement les différentes interventions avec une attention particulière. Même quand il est devenu diminué physiquement après avoir dépassé l'âge de 85 ans, l'écrivain Boukhalfa Bitam était toujours un fidèle des rendez-vous littéraires. Il a, par ailleurs, dirigé le département de l'édition de livres de l'imprimerie «Aurassi» de Draâ Ben Khedda où ont été édités plusieurs livres. Mais cette expérience dans le monde de l'édition livresque n'a pas duré longtemps à cause du contexte très difficile de l'époque. Dommage que le contexte sanitaire actuel ne permet pas d'organiser des activités culturelles car l'anniversaire du décès de Boukhalfa Bitam aurait pu être une occasion pour revisiter son oeuvre romanesque mais aussi d'évoquer sa personnalité très riche. Sans doute, ce ne sera que partie remise.

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