{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Le Billet

Ne fais pas ce que je fais

En évoquant les actes de violation de la réglementation, on a tendance à parler du football, en sa qualité de sport-roi. Mais au niveau des autres Fédérations, la situation est encore pire, surtout quand il y a «complicité» de ceux qui sont censés veiller au strict respect de cette même réglementation violée. L'exemple le plus frappant, en ces temps, est celui de la Fédération équestre algérienne (FEA), dont les fonctions de son président, M'hamed Zoubir Metidji, sont gelées après sa mise en détention provisoire dans une affaire de «corruption et trafic d'influence». Son premier vice-président, Esseghir Bahlouli, est nommé dans ce poste suprême par intérim. Celui-ci devait convoquer dans un délai maximum de 60 jours une AGEX à l'effet d'élire un nouveau président pour la durée restante du mandat. Mais Bahlouli est à son 7e mois (soit plus de 200 jours), sans qu'aucune action du genre soit entreprise. «J'ai eu une audience avec le ministre Khaldi, qui m'a chargé de continuer jusqu'au retour du président actuellement malade», a déclaré Bahlouli, qui a même pris part au vote de l'élection du président du COA, Abderrahmane Hammad. Entre temps, la Fédération d'escrime, qui se trouvait dans une situation presque semblable, a été exclue de cette AGE de l'instance olympique. Deux poids, deux mesures? C'est bien le cas, à vrai dire. Le MJS est le premier garant de l'application de la réglementation... et le premier qui la viole. Comme pour dire que le locataire du siège sis à la Place du 1er-Mai lace: «Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais.»

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours