{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Membres étrangers de Daesh

Le SG de l’ONU appelle à «une coopération internationale»

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a estimé, hier, que la question des membres étrangers du groupe terroriste autoproclamé «Etat islamique» (EI, Daesh) capturés en Syrie était une «responsabilité commune internationale».»Il nous faut une coopération internationale pour résoudre ce problème», a déclaré M. Guterres. Le secrétaire général de l’ONU, est en déplacement dans la capitale française pour participer au Forum de Paris sur la Paix où sont attendus une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement. La Turquie a commencé lundi à expulser des membres étrangers du groupe EI qu’elle détient. Ces renvois surviennent dans la foulée d’une opération militaire menée par la Turquie dans le nord-est de la Syrie, vivement critiquée par l’Occident car elle a visé les forces kurdes alliées de la Coalition internationale dans la lutte contre les terroristes. Les forces kurdes retiennent encore des milliers de terroristes, notamment des Français et des Américains, dans plusieurs prisons à travers le nord-est syrien, ainsi que des milliers de femmes et d’enfants de terroristes étrangers dans des camps de déplacés. «Je crois qu’il y a une responsabilité commune internationale et (...) une responsabilité collective face à ces combattants, c’est-à-dire qu’on ne peut pas simplement demander à l’Irak ou à la Syrie de régler ce problème pour tout le monde. Il faut qu’il y ait une véritable solidarité internationale», a insisté M. Guterres. Sur la question des femmes et enfants de terroristes étrangers, M. Guterres a estimé que « chaque pays devrait accepter sa responsabilité » de les rapatrier et «organiser les mécanismes d’intégration dans leurs sociétés respectives». Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé pour sa part, hier, que le sort d’un présumé terroriste américain bloqué à la frontière turco-grecque «n’est pas le problème» de la Turquie. Les autorités turques avaient annoncé lundi le renvoi de ce terroriste, dont l’identité n’a pas été rendue publique, sans préciser vers quelle destination. Les médias turcs ont révélé par la suite que l’homme avait été conduit à un poste-frontière avec la Grèce (nord-ouest de la Turquie). Mais la police grecque a annoncé lui avoir interdit l’entrée sur le territoire grec et l’homme s’est retrouvé bloqué lundi dans un no-man’s-land. Interrogé sur son sort lors d’une conférence de presse mardi, M. Erdogan a affirmé qu’il n’en avait cure. «Qu’il ait été bloqué ou pas à la frontière nous importe peu», a déclaré M. Erdogan. «Qu’ils le laissent entrer ou pas n’est pas notre problème». Il a affirmé que la Turquie allait continuer à renvoyer les terroristes étrangers du groupe autoproclamé Etat islamique (EI, Daesh)qu’elle détient, après avoir annoncé hier en avoir expulsé trois, dont l’Américain, et que 23 autres, notamment des Allemands et des Français, seraient déportés vers leurs pays dans les prochains jours.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours