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Tensions entre le Hezbollah et l’entité sioniste

Discussions incertaines autour d’une trêve à Ghaza

Le bilan de l’agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s’est alourdi à 34.356 martyrs et 77.368 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué hier les autorités palestiniennes de la Santé.

L'armée sioniste et le Hezbollah libanais ont échangé des tirs de missiles dans la nuit de jeudi à vendredi alors qu'une délégation égyptienne est attendue en Israël, dans l'espoir de faire avancer les pourparlers pour une trêve et la libération d'otages à Ghaza.
L'armée sioniste a fait état de «deux tirs de missiles anti-chars» ayant touché le nord d'Israël depuis le Liban dans la nuit et dit avoir ciblé les «sources de ces frappes» avec des tirs d'artillerie. Des avions militaires ont frappé des «infrastructures» du Hezbollah dans le secteur de Kfarchouba, a-t-elle ajouté dans un bref communiqué. De son côté, le Hezbollah libanais, mouvement soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, a revendiqué dans un communiqué des tirs ayant «touché»
les forces sionistes à la frontière. D'après le site Walla, qui cite un haut responsable sioniste sans le nommer, les discussions sur une trêve que tentait hier le responsable égyptien des Renseignements en visite à Tel-Aviv portent plus précisément sur une proposition pour libérer dans un premier temps 20 otages considérés comme des cas «humanitaires».
Un responsable politique du Hamas, Ghazi Hamad, a de son côté assuré depuis le Qatar qu'un assaut sur Rafah ne permettrait pas à Israël d'obtenir «ce qu'il veut», soit d»éliminer le Hamas ou récupérer» les otages. Le Hamas a averti «l'Egypte, le Qatar» ainsi que «d'autres pays arabes et internationaux» du «danger que représente une invasion de Rafah» et du fait qu'»Israël s'apprête à commettre davantage de massacres», a souligné M. Hamad.
Jeudi, des proches d'otages ont une nouvelle fois manifesté à Tel-Aviv, pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il obtienne leur libération. Certains avaient les mains liées et teintées de rouge, la bouche couverte d'un sparadrap marqué du chiffre «202», le nombre de jours écoulés depuis le 7 octobre, ou portaient une pancarte avec les mots «Un accord sur les otages maintenant».
Le Hamas a diffusé mercredi une vidéo de l'otage Hersh Goldberg-Polin.
Cet Israélo-américain âgé de 23 ans accuse dans cette vidéo M. Netanyahu et les membres de son gouvernement d'avoir «abandonné» les otages.
Les dirigeants de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et le Brésil, ont appelé jeudi le Hamas à «la libération immédiate de tous les otages».
«L'accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé à Ghaza», poursuit le texte.
Dans la nuit de jeudi à vendredi des témoins ont fait état de nouveaux bombardements à Ghaza, notamment dans le secteur de Rafah où des rescapés ont tenté jeudi de récupérer des objets dans les décombres après des frappes.»Assez de destruction, assez de guerre. Assez de sang versé d'enfants, de femmes, de personnes âgées et de civils non armés (...) c'est allé trop loin (...) Laissez les gens vivre», a lancé l'un d'eux, Samir Daban, au milieu des gravats.
L'armée sioniste a confirmé jeudi que ses avions avaient attaqué la veille «30 cibles du Hamas» à travers le territoire et «tué plusieurs terroristes», sachant que depuis le 7 octobre les milliers de victimes sont en majorité des enfants et des femmes.
Le ministère de la Santé a dénombré 43 morts en 24 heures. Ces développement interviennent alors qu'aux Etats-Unis, un puissant mouvement de protestation contre la guerre à Ghaza se généralise dans les universités et au-delà.
Le bilan de l'agression génocidaire sioniste contre la bande de Ghaza s'est alourdi à 34.356 martyrs et 77.368 blessés depuis le 7 octobre dernier, ont indiqué hier les autorités palestiniennes de la Santé.
Selon la même source, l'armée d'occupation sioniste a commis 5 massacres au cours des dernières 24 heures dans la bande de Ghaza, faisant 51 martyrs et 75 blessés.

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