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Le dentiste ne «mordra» plus

Un chirurgien dentiste s'est amusé, récemment, à tenter d'agresser sexuellement, sa très belle, mais rigide, patiente. Mal lui en a pris. Elle a non seulement repoussé le sans-gêne, sans ménagement, mais...

Il y a plusieurs semaines, les dentistes ont été ébranlés par un coup «vache», émanant d'un vieux collègue d'une ville de l'intérieur. Il a été dénoncé par une patiente qui n'a pas pu cacher, ni taire une lâche et franchement, dégue... tentative de harcèlement sexuel.
L'affaire aurait pu s'éteindre au cabinet du dentiste, si l'auteur de ce geste, s'était vite, excusé auprès de sa victime, blessée dans son amour-propre de femme-patiente qui estimait s'être rendue chez un docteur, pour se faire seulement, soigner. Elle avait ressenti, sur le coup, d'avoir eu un profond et puant sentiment de frustration, le sentiment d'avoir été souillée, salie et traînée dans la gadoue.
La juge avait ouvert l'audience correctionnelle, par cette affaire juste de quoi libérer cette victime blessée, par un geste bestial.
L'inculpé Djamel. S. S'était avancé de la barre, visiblement agacé, voire humilié d'avoir été traîné, à son âge, en correctionnelle. «Alors, inculpé, qu'est-ce qui vous a pris ce lundi, dans votre cabinet, avec votre patiente, Chahrazed. H.. Le dentiste-inculpé a la face blême.
À mi-chemin du défilé de sa version, son visage vire au rouge, avant de redevenir livide, au moment, où la juge relèvera une contradiction des ses propos.
En effet, en évoquant l'incident relatif à l'eng... de Chahrazed, qui a énergiquement remis à sa place son dentiste, il avait auparavant raconté que la protestation de sa cliente, avait trait «au mauvais maniement de l'outil de travail,» alors qu'un quart d'heure plus tard, il avait soutenu que «madame Chahrazed avait protesté, au moment, où j'avais interrompu les soins pour répondre au téléphone.» Et la juge d'enfoncer le clou plus profondément, en déclarant que cette manière de répondre n'arrangeait pas les affaires du tribunal. «Nous nous intéressons au pourquoi du'harcèlement sexuel, et non à ce qui s'est passé durant les soins. Car, il faut surtout, préciser que le délit a eu lieu en raccompagnant la cliente, par le long couloir du cabinet, et non sur le fauteuil dentaire, dans la salle de soins. Ce qui est énorme, comme exemple négatif dans le dossier du jour. «Vous vous êtes attaqué à votre cliente dans le couloir de votre cabinet. Vous avez non seulement manqué de respect à la déontologie, mais encore de délicatesse, envers votre cliente, qui est, je vous le rappelle, une femme de bonne moralité, selon vos propres propos, et donc, le délit est plutôt moche, en ce qui concerne votre réputation au sein de votre clientèle, qui, probablement, va vous quitter. Cette fâcheuse situation, est née du fait même que votre cabinet est situé dans un immense quartier populaire, où les mauvaises nouvelles circulent vite, je vous
l'assure. Vous n'avez pas honte? Que doivent penser vos amis et proches? Quelle esera l'attitude du procureur? Et votre avenir? Vous y avez pensé durant la détention préventive? Et vos collègues pensent quoi de tout ce méli-mélo? D'ailleurs, y en -a-t-il ici, dans la salle d'audience? Je vous le dis franchement: vous ne devez en vouloir qu'à vous seul. Dans quelle galère vous êtes-vous jeté? Personne, oui, personne, à part peut-être Satan, le maudit, ne vous y a poussé. Malheureusement, le diable ne peut rien pour vous aider à vous en tirer! Vous êtes l'unique responsable de votre mauvaise posture. C'est malheureux mais c'est comme ça!»
La juge avait manifestement, et douloureusement, terminé son «sermon», car juger un intellectuel, n'était aisé. Lorsque nous savons qu'une juge peut travailler avec les «sentiments» au-dessus de sa tête, nous comprenons facilement, la position de la magistrae. EIle posa mille questions à l'inculpé qui avait franchement franchi le «mur du son», en voulant s'amuser quelques instants avec sa cliente. Ses réponses donnaient une nette idée de l'état d'esprit catastrophique du détenu. Ce dernier a volontairement fui les incessants regards revanchards de sa «proie», et nous avions même cru, et craint à un malheureux incident d'audience, mais il n'en fut rien, les gaillards de la Dg sn, ouvraient l'oeil et le bon!
Le tribunal en savait assez, et décida de mettre l'affaire en examen, sous quinzaine.

De Quoi j'me Mêle

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