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Il annonce d’ores et déjà la couleur

Belmadi ne s’en cache pas

Belmadi, considéré comme le « messie » qui a su réconcilier l’Equipe nationale avec son public, montre la voie à ses joueurs : « Nous n’avons pas le droit de décevoir notre peuple. »

Les Verts continuent d’impressionner dans cette 32e édition de la CAN-2019. Avec un bilan époustouflant, ils passent en quarts de finale de la compétition continentale et continuent leur petit bonhomme de chemin. Le mérite revient à tout le monde. Chacun a ajouté sa pierre à l’édifice, des supporters, joueurs, staff dirigeant et staff technique, dirigé par Djamel Belmadi. Ce dernier marche sur les traces de ses aînés, même s’il affirme qu’il ne s’inspire de personne, sauf de lui-même. Il incarne la personnalité d’un Vahid Halilhodzic, seul entraîneur ayant permis à l’Algérie d’atteindre le deuxième tour de la Coupe du monde, en 2014 au Brésil, et la vision de feu Abdelhamid Kermali, lequel avait offert aux Verts leur seul titre continental en 1990 en au stade du 5-Juillet. Mais l’homme ne veut pas crier victoire avant l’heure. Pour lui, rien n’est encore gagné tant que son capitaine, Riyad Mahrez, n’aura pas soulevé le trophée suprême, le 19 juillet prochain. « Je suis peut-être fatigué, mais je ne cache pas ma joie. Il y a un match qui arrive très vite. Il faut se remettre rapidement au boulot en vue des quarts de finale. Je n’ai pas envie de regarder mon adversaire, mais plutôt faire en sorte d’être prêt pour le prochain match, on fait le nécessaire. On aura le temps de sourire et d’être contents après, je l’espère, mais pour l’instant pensons au prochain match.» Son état d’esprit de compétiteur s’est répercuté sur des joueurs qui sont en train d’amorcer par la plus belle des manières leur résurrection en terre des Pharaons. Sur le terrain, les coéquipiers de Raïs M’bolhi, auteur d’un « clean sheet » jusque-là, ont retrouvé surtout l’envie de se battre sur le rectangle vert, qu’ils avaient perdu avec les prédécesseurs de Belmadi. Celui qui est sur le terrain se donne à fond en ayant le joueur remplaçant comme premier supporter. Quand ce dernier fait son apparition, c’est le même état d’esprit qui l’anime, et c’est ce qui se répercute positivement sur l’équipe, en témoigne son sans-faute.
Belmadi, considéré comme le « messie » qui a su réconcilier l’Equipe nationale avec son public, montre la voie à ses joueurs : « Nous n’avons pas le droit de décevoir notre peuple. »
Un message qui ne semble pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Benlamri, Bennacer, Ounas et Guedioura, pour ne citer que ceux-à, étaient éclipsés du temps des anciens sélectionneurs nationaux, mais voilà qu’ils retrouvent toute la plénitude de leurs moyens, confirmant depuis le début de cette CAN qu’ils deviennent des éléments indispensables avec des prestations de haute facture.
« Avoir des joueurs remplaçants qui rentrent et sont décisifs, c’est notre objectif. Ils sont là, nous avons un groupe élargi de qualité, ils l’ont prouvé contre la Tanzanie», a déclaré Belmadi. Même son adversaire, Paul Put, s’est incliné devant lui, en avouant que les Verts et leur entraîneur étaient en symbiose.
«L’Algérie mérite la victoire plus que la Guinée. Nous avons joué contre la meilleure équipe du tournoi, on savait que ça allait être compliqué pour nous », a indiqué l’ancien entraîneur de l’USMA. Maintenant, il faudra remettre les pieds sur terre et penser à ce qui nous attend jeudi, avec une qualification pour le carré d’as en ligne de mire. Et c’est tout le mal qu’on souhaite à nos Fennecs.

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