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Stade olympique d’Oran

Les nouvelles directives du wali

« Seul le respect des délais paraphés par les deux parties tient debout », a réaffirmé le wali d’Oran, Mouloud Cherifi.

À pas accélérés et sous une chaleur torride, le wali d’Oran mène son bateau en ôtant la casquette du poste officiel qu’il occupe pour se mettre dans la peau d’un citoyen zélé de voir sa ville belle et embellie. Tout comme il se met à l’avant-gade de la file se battant, contre vents et marées, pour voir le nouveau complexe sportif ou encore le stade olympique d’Oran, situé à l’est de la ville, se concrétiser tel qu’il l’a tracé dans sa feuille de route. Le plus tôt possible serait, le mieux, quitte à livrer ce gigantesque projet avant les délais. Ce n’est contre toute attente pas le cas, malgré sa détermination en suivant de près ce chantier devant abriter les JM 21. En se rendant sur les lieux en fin de journée de dimanche, le wali n’a pas caché sa déception en constatant des défaillances en vrac, dont, essentiellement, les lenteurs dans la cadence de la réalisation du stade. Sur le champ, il a décidé de plusieurs mesures. Primo, il a tenu une réunion sur place avec les responsables de l’entreprise chinoise ayant raflé le marché pour les mettre devant leurs responsabilités en leur faisant part des lacunes qu’il a relevées, dont principalement les atermoiements accusés en menant au ralenti les travaux. Il ne le répétera pas assez souvent en responsabilisant chacune des parties en relation avec le projet à commencer par ladite entreprise la sommant d’accélérer la cadence des travaux. Pour le wali, les états d’âme avancés ne tiennent pas la route.

Doubler d’efforts
« Seul le respect des délais paraphés communément par les deux parties tient debout », a-t-il réaffirmé invitant les Chinois à « doubler leurs effectifs en revoyant à la hausse le nombre d’ouvriers devant concentrer leurs efforts autour de la réalisation impartie du projet ». En tenant de tels propos, le wali n’a en réalité fait que réitérer les remarques qu’il a relevées auparavant en ayant constaté la léthargie de ces « Chinois» auxquels l’on a attribué tant de mérite alors qu’il n’en est rien de vrai, hormis des paroles en l’air. Leur inaptitude à mener les travaux à temps voulu est une preuve palpable de leur inertie. Que faire donc alors que la situation est d’autant plus urgente ? Tous les chemins mènent à Oran, d’autant plus que l’heure de la vérité est venue. Le premier responsable de la wilaya s’est, à partir du nouveau stade d’Oran, adressé à son exécutif, très précisément les responsables en relation avec le chantier, les invitant à se mettre pleinement de la partie, en jouant toutes les cartes gagnantes, les atouts. De prime abord, il les a invités à assumer leurs missions, tout en les invitant à se présenter à la réunion qui devait avoir lieu ce lundi pour aborder le point de la situation et décider des mesures urgentes à entreprendre. Peu bavard dans l’accomplissement de sa tâche, le wali, toutefois, qui exécute avec dextérité ses missions, a été incisif en n’astreignant pas ses lieutenants à des compliments reposant sur le « tout va très bien Mme la Marquise ». Par le biais de ses petites phrases, certes laconiques mais explicites, il ne se morfond pas dans le holà et la loquacité moelleuse. Il fixe sur place et à l’avance, l’ordre du jour de la prochaine réunion devant, selon Mouloud Cherifi, tourner autour du retard accusé de ce chantier sur lequel les responsables hiérarchiques misent gros dans le cadre de la renaissance du sport algérien tout en lui redonnant un nouveau dynamisme et un nouveau souffle, mais aussi redorer l’image d’une Algérie plurielle aux valeurs multidimensionnelles et une historicité ancestrale apte, à toute heure, à se lancer et lancer tous les défis et dans toutes les situations.

Le grand retour
Autrement dit, on ne cravache pas pour accoucher tardivement d’un projet, alors que dès le départ l’on a misé sur sa réception dans les délais. D’autant plus que l’Algérie est revenue de si loin en organisant ces jeux après plus de 40 ans de ceux tenus à Alger et qui ont hissé l’Algérie au rang des Grands, vu la bonne organisation d’alors. C’est donc parti pour revoir de bout en bout ce qu’il y a lieu de faire dans le cadre de ce projet tant attendu. Ce n’est pas si simple, mais ce n’est pas non plus une mission impossible. Telle est la devise de ce jeune wali ne jasant pas trop ni ne jappant jamais en accomplissant sa tâche. « Avec cet empressement, nous ne sommes pas certains que nous regagnerons de sitôt nos domiciles tant que ce projet nous préoccupe tous, à commencer par le wali», dira un cadre de la direction de la jeunesse et des sports de la wilaya ».Toujours dans ce cadre, le wali d’Oran, tenant à témoins les journalistes, a été très matinal en faisant sa machine besogneuse en rendant, tôt dans la matinée d’hier, visite dans plusieurs chantiers lancés dans le cadre du gigantesque projet du complexe olympique d’Oran. Cette autre visite rentre également dans le cadre du suivi du niveau du taux d’avancement de la réalisation de la piscine olympique du jardin public de Mdina Djedida, Le Palais des sports Hamou-Boutelilis, le centre équestre Antar Bencheddad, le terrain de tennis et le champ de tir de Hassi Okba.

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