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Phase-aller du championnat des Ligues 1 et 2

Medouar fait son bilan

Le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, dans une déclaration au site de la FAF, s’est dit « satisfait » du bilan actuel de son instance à la veille de la reprise du championnat pour la phase-retour.

Le président de la LFP s’est d’abord félicité du fait que la phase-aller du championnat s’est terminée le 21 décembre pour ne reprendre que le 26 janvier pour la Ligue 2 et le 1er février pour la Ligue 1. Medouar fait remarquer que la LFP a eu beaucoup de problèmes au début de la saison à cause de la participation de nos clubs aux compétitions africaines et à la Coupe arabe. N’empêche, fait-il remarquer, que « nous avons terminé la phase aller bien avant nos voisins : au 26 janvier 2020, les Marocains et Tunisiens sont actuellement à la 13e journée avec des matchs en retard pour leurs clubs alors que l’Egypte est à sa 14e journée avec 18 clubs et compte également des matchs en retard. « Quant à nous, on n’a plus de match retard. De plus, on avait à prendre en considération des problèmes internes chez nous, tels que le Hirak et l’élection présidentielle, qui ont obligé à des changements de programmation. Chose qu’on ne trouve pas chez nos voisins », fait-il encore remarquer. Au passage, il a insisté sur le fait que certains consultants ne font pas la différence entre la trêve et le mercato : « Le mercato n’est pas une trêve, mais simplement une période de recrutement, pas plus. » A propos du mercato, Medouar a fait le point des recrutements au sein des clubs des Ligues 1 et 2, en indiquant que « pas moins de 16 clubs (8 en L1 et 8 en L2) ont changé d’entraîneurs, préparateurs physiques, entraîneurs adjoints et entraîneurs des gardiens de but. Il y a même deux clubs qui ont changé 3 entraîneurs durant la phase aller : il s’agit de la JS Saoura et du DRB Tadjenanet ». Et là, le président de la LFP a fait remarquer : « Auparavant, on interdisait le recrutement d’entraîneurs durant la saison, mais cette fois-ci, on a toléré avec paiement d’une somme d’argent pour pouvoir bénéficier d’une licence de coach. » D’autre part, l’intervenant a indiqué que dans la Ligue 1, 37 joueurs ont été recrutés contre 58 libérés alors qu’en Ligue 2, on notera 16 joueurs recrutés contre 61 libérés. Ce qui fait qu’on remarque bien que beaucoup de joueurs vont être au chômage. En parlant de recrutement, le président de la LFP a saisi l’occasion pour livrer quelques chiffres sur les salaires perçus par les joueurs en Ligue 1. « Sur un total d’environ 400 joueurs, 165 touchent moins de 40 millions de centimes. 9% touchent plus de 300 millions. Et quand on dit 300 millions de centimes, ce chiffre est en brut, car cela veut dire que le joueur touche entre 170 et 180 millions de centimes net. 13% touchent 200 millions de centimes; 12% touchent moins de 150 millions de centimes, 7 % touchent moins de 120 millions de centimes et ce, toujours en brut. » D’une manière générale, indique le président de la LFP, la majorité des joueurs touche entre 60 et 70 millions de centimes. 82% touchent moins de 200 millions et 57% touchent moins de 100 millions de centimes. Quant aux gros contrats, on remarque qu’il n’y a que 3 ou 4 clubs qui peuvent se le permettre, et il s’agit des clubs soutenus par des sociétés nationales. Le président de la LFP a indiqué également que le Paradou AC est l’équipe qui a le plus petit budget. On retrouve l’ASO à la 15e place des clubs au budget le plus petit, soit à l’avant-dernière place. Il y a des clubs qui souffrent du manque de budget, à l’image du NC Magra, le NA Hussein-Dey, l’US Biskra et l’AS Aïn M’lila. Ces chiffres, précise le président de la LFP sont ceux fournis par la commission nationale des règlements des litiges (CNRL). Les clubs peuvent recruter, mais ne pourront retirer les licences des joueurs qu’une fois leurs dettes épurées. Evoquant les droits TV, le président de la LFP a indiqué que son instance attend pas moins de 72 milliards de centimes de la part des TV public et privées qu’elles n’ont pas encore honorées. Pourtant, la LFP a avancé 50% aux clubs pour leur permettre de diminuer la pression du manque des finances. Par ailleurs, Medouar a indiqué que les arbitres, commissaires aux matchs et chargés de sécurité ont tous été payés au dernier centime, alors que la LFP n’a même pas de sponsor pour ses compétitions. Enfin Medouar lance un appel aux dirigeants, entraîneurs et journalistes de s’entraider pour développer notre football. Enfin, évoquant le dossier du derby MCA – USMA, qui n’a pas eu lieu après le forfait des Usmistes, Medouar a indiqué que ces derniers ne pourront avoir gain de cause, puisqu’ils sont fautifs sur tous les plans : « Je tiens à féliciter l’USMA qui, malgré ses problèmes financiers, a réalisé un parcours honorable en Champions League. Mais pour cette histoire du derby, la direction du club est fautive, et doit assumer. »

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