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Suspension du Bureau fédéral de la Fédération algérienne de handisport

Une affaire loin de connaître son épilogue

Les services de l'inspection générale du ministère de la Jeunesse et des Sports ont inspecté sur la gestion de 44 Fédérations, en prévision des prochaines assemblées générales électives.

Suite au rapport de l'inspection générale du ministère de la Jeunesse et des Sports, le président de la Fédération algérienne de handisport (FAH), Mohamed Hachfa, et les membres de son Bureau fédéral ont été suspendus. Dès lors, un directoire, présidé par Rachid Meskouri, a été installé pour gérer les affaires courantes de la FAH jusqu'à la fin de l'actuel mandat olympique. Cette inspection a été dépêchée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sid Ali Khaldi, au mois de septembre dernier, comme le lui confère le décret 13-05 du 23 juillet 2013. Cependant, cette décision prise ne risque pas de passer sous silence. En effet, 7 membres parmi les 12 composant le Bureau fédéral ont adressé une correspondance au premier responsable du secteur afin de soulever les incohérences dans l'application de plusieurs articles des règlements en vigueur. En effet, dans l'article 50 du décret 13-05, l'on peut trouver les cas où la délégation peut être retirée par le ministre à une Fédération, sur rapport des services centraux de son département. Seulement, dans l'article qui suit, du même décret (51), il est clairement mentionné ce qui suit: «En cas de retrait de la délégation de missions de service public, les aides, contributions et subventions publiques sont suspendues jusqu'à ce que le bureau et l'assemblée générale de la fédération aient levé les réserves ayant induit ledit retrait.» Selon les contestataires de cette décision, la sanction a été prise sans leur envoyer, à temps, la série de réserves émises. Ils ne l'ont reçu, selon des sources, que dimanche dernier, soit presque une semaine après. Pis encore, dans la série de réserves émises, une vingtaine selon nos informations, «aucune d'entre elles ne figurent parmi celles mentionnées dans l'article 50 du décret 13-05», précise-t-on. Autrement dit, aucune réserve ne mène vers la suspension du président de la Fédération et les membres de son BF. Mais ce n'est pas tout, les statuts de la FAH stipulent que le président, en sa qualité d'ordonnateur, est le seul qui doit être suspendu, si suspension est, et non pas son BF avec. Comme, d'ailleurs, cela s'était passé du temps du ministre sortant, Raouf Salim Bernaoui, avec le président de la Fédération algérienne de tennis, Mohamed Bessaad, suspendu pour conflit d'intérêts et dont l'affaire est encore entre les mains de la justice. Ces mêmes contestataires affirment qu'aucun trou financier ou lacunes dans ce sens ne se trouvent dans la gestion de la FAH, étant donné que l'assemblée générale a validé tous ses bilans, dont le dernier remonte au mois de septembre dernier, lors d'une cession ordinaire de l'AG. «S'il y a un trou, comment se fait-il que tous nos bilans soient approuvés? Pourquoi le MJS n'a pas introduit une action en justice contre la FAH?», s'interroge Hadj Abdelkader Benallou, vice-président de la Fédération. Et pour boucler la boucle, l'autre contestation émise par les membres exclus de la FAH est celle qui concerne la désignation de A.Y, pour inspecter sur sa gestion. Or, dit-on, le concerné est «novice» dans ce poste, sachant qu'il était, dans un passé récent, directeur des Equipes nationales au sein de cette même Fédération. En attendant la levée des réserves, les 7 membres de la FAH demandent à ce qu'une nouvelle inspection ait lieu avec la présence d'un commissaire aux comptes. Et pour avoir la version de l'autre partie, nous avons tenté de joindre plusieurs responsables au niveau de l'inspection générale du MJS et même de la tutelle, mais nos tentatives se sont avérées vaines. Nous y reviendrons...

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