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Fin du off-shore pour les chaînes privées algériennes?

En prévision de la mise en place de la nouvelle loi audiovisuelle, plus d'une dizaine de chaînes de télévision privées se sont abonnées sur le satellite Eutelsat, via l'établissement TDA. L'Entreprise publique nationale chargée de la télédiffusion a réussi à faire inscrire plus de 10 chaînes privées pour être diffusées à partir de l'Algérie. Ces chaînes qui émettent de l'étranger, essentiellement du Bahreïn
ou encore du Luxembourg, payaient en devises fortes les abonnements de transmission satellite. Elles payaient entre 50000 à 70000 euros par mois pour distribuer leurs programmes. La TDA qui a acquis depuis quelques mois un transpondeur de Eutelsat, qui a permis la domiciliation de la majorité des chaînes TV privées via la TDA, va finaliser l'opération qui avait été lancée durant plusieurs mois pour être parachevée, courant février prochain, en parachevant les procédures de domiciliation de ces chaînes qui seront définitivement de droit algérien. Malgré la fermeture de plusieurs chaînes privées, durant ces dernières années, Dzair TV, Dzair News, El Djazairia One, Numidia TV ou encore Lina TV, de nouvelles chaînes privées: à l'image de «M+» (une chaîne méditerranéenne), Nedjma TV (chaîne de divertissement) «El Iqtisadia» (une chaîne économique), ou encore «Amou Yazid TV», (une chaîne pour enfants), lancée par l'ex- chanteur de raï cheb Yazid converti depuis quelques années en programmes pour enfants. À cela s'ajoute la chaîne internationale AL24, qui est financée par des fonds publics. Mais dans l'absolu, l'avenir des chaînes privées en Algérie reste incertain.
Le passage par la TDA, l'enregistrement des médias en tant que télévisions algériennes et le passage par la réglementation et la juridiction algérienne va réduire les chances de survie de certaines chaînes, qui sont en fonction de la nouvelle loi non conformes à la réglementation. Ainsi l'un des articles les plus contestés par certains propriétaires de chaînes est le taux de participation des actionnaires privés dans la chaîne.
En effet, certaines chaînes n'ont qu'un seul propriétaire et ne peuvent pas pour des considérations personnelles s'associer avec d'autres actionnaires.
Le partage des parts de société n'est pas encore inscrit dans la culture algérienne. À cela s'ajoute l'absence de publicité, d'annonceurs et surtout de régies publicitaires conformes. Ces problèmes vont s'ajouter à une ligne éditoriale rigoureuse dictée par des considérations politiques intérieures et extérieures pour faire face à la nouvelle menace venue d'Israël ou du Maroc.

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