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Comme dans un film des années 30...

Imaginez-vous face à un film noir et blanc des années trente, où de grands acteurs du moment, finiront très mal leurs tentatives, allongés sur le sol, les bras en croix. De véritables séquences dignes de bandits de Chicago, en 1937! George Raft, James Cagney et Humphrey Bogart sont les stars de ce film, avec en filigrane, une attaque à main armée, qui finit plus que souvent, à l'avantage des forces de police «yankees», car dans leurs moovies, les Amerloques finissent toujours par «maitriser la situation». Et bien figurez - vous que le procès d'El Harrach, avait presque toutes les caractéristiques des films de série «B», avec en moins, les coups de feu, les morts et blessés qui s'en suivent dans les fictions. Les deux détenus qui ont comparu récemment face au rugueux président de la section correctionnelle du tribunal d'El Harrach (cour d'Alger) ont commis le plus grave délit que pourrait connaitre la société, dans son tout. Il s'agissait d'un stratagème mis en place par les deux gus, qui heureusement, échoueront grâce aux deux inculpés, qui ont eu le mauvais reflexe de s'attaquer au chauffeur, qu'ils ont complètement dépouillé, en plus d'avoir pris les clés de l'auto, à proximité des gendarmes et surtout, grâce à la célérité des services de sécurité de Bach-Djarah (Alger), qui, une fois informés de la forfaiture des voleurs, déployèrent leur système d'alerte, quadrillèrent tout le périmètre d' El Harrach, d'Hussein-Dey, avant que les deux malfaiteurs ne quittent la région. Il faut signaler la clairvoyance de la victime qui s'était précipitée aussitôt le démarrage de son véhicule, vers la brigade de gendarmerie. Là, les éléments de la police judiciaire écoutèrent rapidement le chauffeur victime de vol. Ils cryptèrent rapidement la version de la victime qui a eu le temps de dévisager les bourreaux du frais matin. Mais, voyons d'abord comment se sont déroulés les faits. En effet, un taxi-driver fut appelé, vers deux heures du matin, grâce à une application, en cette mi-février 2024. Il répondit vite, aux clients qui l'attendaient, heureux de rentrer chez eux à une heure tardive de la nuit. Le chauffeur freina sec devant les deux jeunes clients, dont la bobine ne disait pas grand-chose sur leurs intentions. Le véhicule s'ébranla vers la destination donnée par les clients nocturnes. Le plus âgé avait pris place confortablement, aux côtés du chauffeur, tandis que le second passager, monta à l'arrière. El Hadj ne remarqua rien d'inquiétant dans les gestes, et mots prononcés par les deux clients, et donc, la confiance régnait dans le carrosse. Tout allait bien, surtout que la circulation automobile n'avait rien à voir avec celle de la journée, où c'était à chaque course, un véritable enfer. Oui, tout alla bien, trop bien, même, jusqu'au moment, où, à l'entrée de Bach - Djarah, pas loin de la brigade de la gendarmerie, et c'est peut être là, que les deux gus, commirent la faute la plus fatale, le passager assis à l'arrière, cria à l'intention du chauffeur, de ralentir un peu car il allait trop vite. Le pauvre chauffeur comprendra mieux le stratagème, quand tout à coup l'homme qui était à côté du chauffeur, sortit un poignard, et le pressa contre la gorge du chauffeur qui freina aussitôt, vert de peur à cette heure matinale, car il était à peu près deux heures quarante cinq du matin. Après s'être emparé de tous les objets personnels du chauffeur, dont le trousseau de clés de l'auto, les deux larrons filèrent vers une destination inconnue, ou du moins, du chauffeur, car les gendarmes habitués à ce genre de vols à main armée, savaient très bien s'y prendre, et procèderont le matin même, avant le lever du soleil, à l'interpellation des deux bandits, surpris par tant de rapidité et d'efficacité des «verdrons», qui sont vraiment à féliciter pour leurs nombreuses et efficaces actions. Il est vrai que l'article 350 du code pénal, punit plus que rudement, toute personne qui se rend coupable de vol d'une chose qui ne lui appartient pas. D'ailleurs, l'article 350 du code pénal dispose, dans son alinéa 1 que: «Quiconque soustrait frauduleusement une chose qui ne lui appartient pas est coupable de vol et puni d'un emprisonnement d'un (1) an à cinq (5) ans et d'une amende de 100 000 DA à 500 000 DA...» C'est précisément ce qui est arrivé à ces deux «garçons», qui se sont brûlés vifs, les ailes en voulant trop s'approcher du somptueux «soleil» nommé, «rapide et douce richesse»! Lors de la lecture du verdict, publiquement par Kouici, le juge, une maman d'un des frais condamnés cria, pleura, supplia, et installa un climat de gêne généralisé, à part les magistrats, restés de marbre.

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