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Hydrogène vert

L’atout gagnant de demain

C’est dans le background que se déroule le plus gros des préparatifs et des projets d’essais censés aboutir à une formule globale.

Tout porte à croire que la production d’hydrogène vert constituera l’atout majeur de l’Algérie, d’ici à horizon 2050. En tout cas, tous les indicateurs le disent. Et pour preuve, l’année 2024 verra le lancement d’au moins quatre projets pilotes, dont un dans le cadre de la coopération algéro-allemande. Parmi ces projets, trois seront développés par la compagnie nationale, la Sonatrach. L’autre projet en partenariat international qui a bénéficié d’un financement allemand devra, selon toute vraisemblance, démarrer au courant de l’année 2024. Mais les allemands ne sont pas les seuls postuants présents dans l’arène dles énergies nouvelles et renouvelables (EnR), a priori, l’hydrogène vert. Le ministre de l’Énergie a reçu en début d’année en cours, soit le 23 janvier 2024, une délégation d’hommes d’affaires américains visiblement très intéressés par le développement de filières nouvelles, notamment dans le H2O. Il s’agit des sociétés US Exxon Mobil, Chevron, Hecate Energy, ARC Energy, NESR, REASOL, Philippe Group Mining, Occidental Petroleum et autres, qui ont focalisé leurs discussions bilatérales sur la transition énergétique et les éergies renouvelables, notamment l’hydrogène vert. Selon les études et les projections des spécialistes, l’Algérie pourrait réaliser 10 milliards de dollars de recettes, grâce à l’exportation d’hydrogène. Plusieurs atouts augurent de cette embellie en perspective, à savoir que le grand potentiel dont dispose le pays, pourrait concourir à la production d’un hydrogène à un prix compétitif. Selon le directeur général des études économiques et de la prospective au ministère algérien de l’Énergie et des Mines Miloud Medjelled, qui s’exprimait sur le sujet il y a quelques mois, « l’Algérie prévoit d’investir 20 à 25 milliards de dollars US dans la production d’hydrogène vert ». Selon le professeur de physique de la matière et de l’hydrogène vert à l’université d’Alger, Ali Cheknane qui a accordé une interview au site électronique émirati « Al Ain news », « l’hydrogène vert aura un rôle pivot et clé dans le processus de transition sécurisée et de transition vers les énergies nouvelles et renouvelables », dira-t-il affirmant que la production d’hydrogène vert « pourra fournir l’équivalent de 25% des besoins énergétiques en 2050 ». Dans les faits, c’est dans le background que se déroule le plus gros des préparatifs et des projets d’essais censés aboutir à une formule globale, notamment pour ce qui est des procédés de production, de stockage, de transport et de distribution. D’ores et déjà, la major algérienne envisage de recourir à l’utilisation de l’hydrogène vert dans les turbines à gaz, renforçant ainsi le mix énergétique dans ses installations. Il va sans dire que le lancement de projets d’hydrogène vert s’inscrit en droite ligne dans le cadre d’une stratégie nationale globale visant à exporter une bonne partie de cette production à l’Europe et ailleurs. Ce qui aura pour effet d’augmenter les ressources en devises, de renforcer la position de l’Algérie en tant que fournisseur énergétique stratégique de l’Europe et d’autres pays encore et enfin, d’épargner des quantités importantes de gaz, afin de renforcer le potentiel national à l’export. Dans ce cadre, il est important de souligner que la compagne nationale des hydrocarbures est déjà très avancée, en matière de travaux de recherches et de tests lancés, en vue de vérifier le faisabilité du transport de l’hydrogène par pipeline, en perspective de son exportation vers l’Europe. Il convient de rappeler que l’Algérie a esquissé une stratégie nationale de l’hydrogène vert avec, à l’appui, une feuille de route retraçant trois étapes majeures et décisives. Il s’agit d’une première étape, appelée période pilote, s’étalant de 2023 à 2030 avec des projets à courts terme, comprenant notamment l’accentuation des essais et des tests, notamment. La seconde étape s’étalera de 2030-2040. ce sera une période préliminaire favorisant la mise en place d’une « atmosphère favorable et construire des mécanismes favorables à la création de marchés dans la division de l’hydrogène vert ». Enfin, la troisième étape s’étend de 2040 à 2050, une période décisive et cruciale, constituant une passerelle pour intégrer les marchés mondiaux et faire face aux défis de la concurrence mondiale, sur plus d’un registre. À bien scruter les projets des EnR lancés par l’Algérie, l’on est en droit de prédire un rôle pionnier de l’Algérie, en matière d’hydrogène vert. 

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