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Des scandales espagnols

Habitué au slalom politique, le Premier ministre espagnol qui vient de se singulariser, une fois de plus, en reprenant à la table de Mohamed VI son pseudo soutien de la prétendue marocanité du Sahara occidental, est encore dans la sangria. Un scandale de corruption secoue le gouvernement dont un des anciens ministres, parmi les plus proches de Sanchez, est accusé, pour avoir «parrainé» la vente de masques durant la pandémie de Covid-19. Embarrassé par l'affaire dont on dit qu'elle est explosive, Sanchez s'efforce d'étouffer les tenants avant les aboutissants. Mais son propre parti, le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE), a exigé la démission de cet ancien ministre des Transports en 2021, José Luis Abalos, aujourd'hui député. «M. Abalos n'est pas inculpé (...), nous ne sommes pas des procureurs, ni des juges», mais le Parti socialiste «considère qu'il existe une responsabilité politique et nous l'appelons donc à quitter son siège d'ici 24 heures», a averti la porte-parole de la formation, Esther Peña.
Membre important du premier cercle du Premier ministre espagnol, depuis de nombreuses années, et l'un des rares à lui être fidèle après son éviction en 2016 de la tête du parti, pour des résultats électoraux calamiteux, Abalos est devenu le troisième personnage du PSOE et un membre influent du gouvernement Sanchez en 2018. Accusé d'avoir obtenu des prébendes sur la vente de masques à l'administration publique, Abalos est sur toutes les Une des médias espagnols, depuis l' interpellation par la police de son intermédiaire. Avec l'argent de la corruption, celui-ci a acquis trois appartements dont l'un au nom de sa fillette de deux ans. Nul doute qu'après les délices du palais royal marocain où Mohamed VI l'a reçu pour «dîner», Sanchez risque d'avoir du mal à se remettre à table, surtout qu'il a promis d'être «implacable» envers la corruption et qu'il dispose d'une majorité très fragile avec des partis catalans qui l'attendent au tournant. Le «porte-étendard de l'exemplarité» qui doit sa fortune de Premier ministre à la motion de censure par laquelle fut emporté le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, est désormais dos au mur alors que le Parti populaire (PP) savoure une revanche prochaine en affirmant qu' «Abalos est la première pièce, mais pas la dernière» à chuter. Convaincu que le pare-feu que le PSOE tente d'ériger autour de son Premier ministre ne résistera pas à la tempête, le PP est déjà sur les dents et compte les coups. 

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