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L’esprit Bandung

Il y a 69 ans, l'Algérie en lutte contre le colonialisme français signait son premier acte diplomatique. C'était à l'occasion de la conférence de Bandung, tenue du 18 au 30 avril 1955 en Indonésie, à laquelle a pris part une délégation du FLN. L'enjeu était de taille: poser les jalons d'une internationalisation de la cause nationale alors que la guerre de l'Indépendance venait à peine d'être déclenchée. Action diplomatique réussie dans la mesure où la question algérienne sera inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée générale de l'ONU. Cette dernière eut lieu le 30 septembre 1955, soit moins de six mois après la semence de Bandung. 69 ans plus tard, l'évènement demeure toujours comme ce moment central dans la lutte de l'Algérie pour son indépendance. C'était aussi un moment de grande portée historique dans les enjeux géopolitiques de l'époque et des luttes de leadership que se disputaient les blocs de l'Est et de l'Ouest. Léopold Sédar Senghor, l'écrivain et poète sénégalais, considérait à juste titre que Bandung a été une «gigantesque levée d'écrou». Plus d'un demi-siècle plus tard, Bandung 1955 a été aussi une rampe de lancement du Mouvement du non-alignement (MNA) dont la naissance sera actée à Belgrade en 1961. Mais plus que cette option du non-alignement dans un contexte mondial de bipolarisation, l'Algérie indépendante fait preuve, depuis, de son attachement au principe des droits des peuples à leur autodétermination. Un principe duquel l'Algérie ne s'est jamais départie quelles que soient les circonstances. Même dans des contextes de forte tension, la politique étrangère de l'État ne compromet pas ses fondements: la non-ingérence, le respect du droit international, la construction d'un nouvel ordre politique et économique mondial et le soutien aux peuples colonisés. Et c'est en se référant à ces principes que l'Algérie se place toujours comme un allié des peuples en lutte pour leur indépendance. Elle affiche, en effet, un soutien indéfectible en faveur des causes justes des peuples palestinien et sahraoui qui luttent pour recouvrer leurs droits fondamentaux. Objectif: mettre fin à toutes les colonisations, ce principe constamment défendu dans tous les forums et autres tribunes diplomatiques. Et davantage depuis que l'Algérie siège au Conseil de sécurité de l'ONU en qualité de membre non permanent. Ce statut permet ainsi une présence continue d'une voix favorable aux causes justes. Mais surtout qui rappelle le devoir de décolonisation en Palestine, qui vit encore sous le joug de l'occupation sioniste, et au Sahara occidental, dernière colonie en Afrique.

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