{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les promesses d’avril

Il reste, en France, à peine trois mois aux candidats à la présidentielle d'avril prochain pour préparer une campagne qui s'annonce compliquée, avec la montée en puissance de l'extrême droite, d'une part, et une pandémie bouscule les agendas, d'autre part. Le duel va opposer le centre-droit d'Emmanuel Macron et le Rassemblement national de Marine Le Pen. Son rival, Eric Zemmour, peine encore à rassembler les signatures sans lesquelles il ne peut prétendre à la course, même si les sondages lui accordent un certain crédit. La pandémie de Covid-19 s'est imposée avec Omicron et va constituer un élément clé du débat, ce qui serait, dénonce Zemmour, une manière d'esquiver les véritables questions. L'ex-novice de la présidentielle en 2017 et candidat à sa propre succession veut exploiter la crise sanitaire pour en faire un instrument de la campagne. D'où sa tirade contre les non-vaccinés, convaincu qu'avec un tel discours, il va broyer les oppositions. S'il y parvient, il sera le premier président de la République à être élu par deux fois au suffrage universel, sans aucune cohabitation. Les récents sondages le créditent de 24 à 27% des intentions de vote, soit une avance confortable par rapport à ses trois concurrents immédiats: la candidate du parti Les Républicains, Valérie Pécresse, la présidente du RN et Eric Zemmour qui tournent, tous trois, autour de 15%. Dans le second tour, Macron l'emporterait de justesse face à Valérie Pécresse mais aurait une avance plus nette face aux deux autres prétendants. D'où sa conviction qu'il a en main tous les atouts. Mais sa tirade contre les non-vaccinés qu'il «assume» pleinement, relance le lourd contentieux des Gilets jaunes dont on ne sait pas quel sera l'impact sur le scrutin. Sans doute aura-t-il quelque bénéfice à tirer de la présidence tournante de l'Union européenne, à condition de ne pas trop tirer sur la corde tendue. D'ailleurs, Zemmour a vite rejoint Marine Le Pen pour exhorter les partisans de l'extrême droite è «ne pas se laisser voler cette élection». Un clin d'oeil à cet ancien président républicain qui, aux Etats-Unis, manie, sans état d'âme, la provocation et l'anathème. Pour ce qui est des candidats de la Gauche, ils stagnent toujours en queue du peloton. Eliminée au 1er tour en 2017, la Gauche ne s'est pas encore remise et elle risque d'être laminée, Jean-Luc Mélenchon, son candidat le mieux placé frôlant, à peine, les 10% des intentions de vote.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours