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Ramadhan en Palestine

Les musulmans du monde entier s’apprêtent à célébrer le Ramadhan dans la piété et la ferveur ainsi que dans la redécouverte d’une convivialité nourricière, lors de la rupture du jeûne. Mais en ce mois de mars 2024, le cœur n’y est pas car tous les esprits sont affligés par le martyre des sœurs et frères palestiniens, notamment à Ghaza où l’entité sioniste poursuit son agression barbare, depuis plus de cinq mois et n’entend pas céder aux injonctions de la communauté internationale dont elle bafoue les mesures, depuis sa création en 1948.
De l’Algérie jusqu’à l’Indonésie, la douleur est la même, discrète mais oppressante, et elle affecte, également, bien des communautés qui ont multiplié les manifestations contre la barbarie sioniste, dans de nombreuses capitales, y compris occidentales. Le sionisme a ceci de caractéristique qu’il ne recule devant aucun crime, sous prétexte du prétendu « droit à se défendre » brandi par tous les types de colonialisme. De plus, il puise dans la soumission zélée des Etats arabes normalisés un redoublement de férocité dont la mise en œuvre est flagrante, à Ghaza comme en Cisjordanie, où l’armée sioniste accompagne les colons juifs extrémistes, dans leur programme intensif de nettoyage ethnique. Ce mois de Ramadhan palestinien s’annonce, ainsi, avec un sinistre cortège de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité dont la mémoire des peuples sera marquée à jamais, tandis que les Etats complices de la barbarie expansionniste s’efforcent de diluer leur responsabilité à travers des déclarations et des actions prétendument humanitaires en direction d’une population martyrisée à l’extrême.
Que ce soit à Ghaza, à Jénine ou El Qods, comme partout dans les territoires palestiniens dévastés, ce mois de Ramadhan sera synonyme de morts, de destructions et de famine. C’est pourquoi les peuples arabes et musulmans n’auront sans doute pas le cœur à célébrer la rupture du jeûne, conscients de l’immense injustice dont souffre le peuple palestinien face à une agression sioniste constamment soutenue, militairement et politiquement, par un Occident habitué au double standard et au double langage. Comment pourrait-il en être autrement, sachant que, partout dans l’enclave dévastée de Ghaza, des milliers de femmes et d’enfants, écrasés de douleur, sont la proie de la famine et des bombardements incessants ? Ni vie, ni joie, ni spiritualité ne seront permises alors que l’oppression et l’apartheid se déroulent sous le regard d’une communauté internationale qui sait, désormais, de quoi se nourrit sans cesse le sionisme, en toute impunité. 

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