{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Une dynamique algérienne

Il aura fallu d'intenses efforts et une détermination sans faille pour que le Conseil de sécurité de l'ONU finisse par adopter une résolution exigeant un cessez-le-feu à Ghaza. Ce vote quasi unanime, les Etats-Unis étant seuls sur les quinze membres à choisir l'abstention, consacre le travail de l'Algérie et des autres membres non permanents, qui ont fait triompher le droit pour mettre fin aux exactions sionistes contre le peuple palestinien martyr.
La diplomatie algérienne, instruite par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a redoublé d'ardeur, depuis son entrée au Conseil de sécurité, afin de rendre justice au peuple frère palestinien, victime d'une agression génocidaire sioniste depuis six mois. Sans jamais baisser la garde, la mission diplomatique algérienne à l'ONU est revenue à la charge, lors des réunions consacrées à la Palestine et, notamment, à la situation à Ghaza, pour faire résonner, avec force, la voix du peuple palestinien. Malgré les écueils et les pressions, notre diplomatie n'a pas renoncé à faire valoir le droit, inscrivant en lettres d'or sa doctrine au profit des causes justes. Quoi de plus significatif que le propos de Amar Bendjema: «Nous allons enterrer nos martyrs mais nous reviendrons, au nom des pays arabes et musulmans, encore et encore» pour mettre la communauté internationale face à ses responsabilités dans le génocide en cours et pour «exiger l'arrêt immédiat du bain de sang à Ghaza».
Avec «une volonté de fer et une détermination inépuisable», la diplomatie algérienne a démontré son savoir-faire, avec le soutien agissant des pays membres non permanents et des quatre membres permanents que sont la Russie et la Chine ainsi que la France et le Royaume-Uni. Si les Etats-Unis se sont abstenus, c'est bien plus grâce au travail de conciliation de la diplomatie algérienne qui, deux jours durant, a négocié chaque terme de la résolution, qu'en raison des errements des dirigeants sionistes. Comme en décembre 2016, lorsque Barack Obama, un mois avant son départ de la Maison-Blanche, s'est abstenu, le président Joe Biden semble prêt à lâcher Netanyahu. C'était alors, pour la première fois depuis 1979, que les États-Unis n'avaient pas opposé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité, concernant la colonisation sioniste. En théorie, Israël risquait des sanctions s'il continuait cette politique mais on sait ce qu'il en est advenu. C'est pourquoi l'Algérie est résolue à parachever les efforts, avec l'adhésion pleine et entière de la Palestine à l'ONU et la contrainte de l'entité sioniste à respecter toutes les décisions de la communauté internationale.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours