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Hausse de l'inflation et ralentissement de la croissance au Maroc

Le Makhzen s'enfonce dans le sionisme

Il est à noter que, systématiquement, les accords entre le royaume marocain et l'entité sioniste sont dévoilés par l'entité sioniste alors que le Makhzen use de la politique de l'Autruche.

Le banque centrale du Maroc a revu mardi à la hausse ses prévisions d'inflation pour 2022 et confirmé un ralentissement de la croissance, conséquences d'une flambée des prix des carburants et d'une sécheresse exceptionnelle. L'inflation devrait atteindre 5,3% pour l'ensemble de l'année 2022, contre 1,4% en 2021, selon les projections de Bank Al-Maghrib (BAM), la banque centrale marocaine. La BAM avait initialement prévu une inflation de 4,7% pour l'année en cours. La forte inflation est tirée «principalement par la flambée des prix des produits énergétiques et alimentaires ainsi que par l'accélération de l'inflation chez les principaux partenaires commerciaux», a souligné le conseil de la BAM dans un communiqué. Parallèlement, la BAM prévoit un ralentissement de la croissance à 1% après un rebond de plus de 7,9% en 2021, alors que le gouvernement tablait initialement sur 3,2%. Cette situation est alimentée par «la conjoncture internationale qui reste marquée en particulier par l'enlisement de la guerre en Ukraine» mais également par «des conditions climatiques défavorables», explique la même source. Le Maroc fait face depuis plusieurs mois à des hausses continues des prix, en particulier des hydrocarbures, conséquence notamment de la guerre en Ukraine. La flambée des prix dans ce pays d'Afrique du Nord est doublée par une mauvaise récolte due à une sécheresse exceptionnelle. L'économie marocaine reste tributaire du secteur agricole (14% du PIB) ainsi que de la production de cannabis qui le place au premier rang mondial. Face à cette situation de crise qui suscite de plus en plus la colère de la population, le gouvernement a doublé le budget consacré aux subventions pour le gaz butane, la farine et le sucre à hauteur de 32 milliards de dirhams (2,8 mds EUR). Il a également déboursé environ 1,4 milliard de dirhams (environ 130 M EUR) depuis avril pour aider les transporteurs routiers (soit 180000 véhicules) à la suite d'un mouvement de grève. Mais ces mesures sont jugées insuffisantes par la majorité des syndicats qui sont montés au créneau, ces derniers jours, appelant à des grèves générales répétitives dont il semble que le gouvernement marocain n'a pas réellement mesuré les conséquences prévisibles à la fois au plan économique mais aussi politique. Par ailleurs, le Makhzen a convenu mardi dernier avec l'entité sioniste de fournir des travailleurs marocains aux colonies implantées en Cisjordanie occupée et à El Qods pour les secteurs de la construction et des soins infirmiers, lors d'une visite à Rabat de la ministre sioniste de l'Intérieur, Ayelet Shaked.
La signature de cet accord a été décidée lors d'une rencontre mardi entre Mme Shaked et le chef de la diplomatie marocaine, Nasser Bourita, selon un communiqué du bureau de la ministre israélienne. «Le but est de commencer d'ici un mois à faire venir en Israël des travailleurs marocains dans les secteurs des soins infirmiers et de la construction», a déclaré Mme Shaked. Il est à noter que, systématiquement, les accords entre le royaume marocain et l'entité sioniste sont dévoilés par l'entité sioniste alors que le Makhzen use de la politique de l'Autruche, depuis la «normalisation» de ses relations diplomatiques en décembre 2020, dans le cadre des accords d'Abraham, un processus qui officialise des contacts anciens et soutenus entre les deux régimes expansionnistes. Lors de sa rencontre avec le chef de la diplomatie marocaine, Mme Shaked «a publiquement apporté pour la première fois le soutien d'Israël à la (prétendue) souveraineté marocaine au Sahara» occidental, selon le communiqué, comme a aussi été annoncé l'ouverture d'une ambassade du royaume marocain à Tel Aviv. La visite de la ministre sioniste à Rabat survient alors que les Etats-Unis et le Maroc ont lancé lundi à Agadir (sud) l'exercice militaire «African Lion 2022».

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