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La finance islamique en pole position

500 milliards de dinars de dépôt en 2022

Les crédits via la finance islamique ont connu un véritable boom, ces dernières années, auprès des investisseurs nationaux.

La finance islamique a le vent en poupe en Algérie. De loin, la finance islamique devance la finance classique, autant par l'attractivité des produits proposés par les banques, que par la qualité des prestations assurées au profit de la clientèle, de plus en plus friande de ce type de prestations financières. Dans ce sillage, l'on note les nouvelles dispositions du gouvernement quant à assigner, à ce vecteur de la finance, de nouvelles prérogatives et objectifs, notamment dans le secteur économique. En effet, avec des dépôts issus de la finance islamique et enregistrés au niveau des banques et établissements financiers publics et privés, d'une valeur de 500 milliards de dinars à fin 2022, les hautes autorités du pays ambitionnent d'attribuer de nouvelles missions à ce segment de la finance.
L'attractivité de la finance islamique aidant, l'option pour un financement des grands projets structurants, mais aussi pour accompagner les projets d'investissements en gestation par la finance islamique semble, de plus en plus, envisagé. Il s'agit de financements, certes embryonnaires pour le moment, mais qui ont tendance à se développer à une vitesse relativement importante. Certaines banques publiques comme le CPA ont injecté les finances islamiques dans les circuits de financements des projets d'investissements, notamment pour ce qui est du financement de l'approvisionnement en matières premières ou l'équipement, etc... Selon des experts et des opérateurs économiques, présents lors des 58 émes assemblées annuelles de la Banque Africaine du Développement BAD, la contribution du secteur financier, notamment via la finance islamique, pourrait contribuer concrètement à l'émergence du secteur privé dans le plan de lutte contre les effets climatiques prévu par la BAD. Celui-là même (secteur privé: Ndlr) qui a fait l'objet d'une sollicitation de la part de la Banque africaine BAD, quant à investir dans des projets verts, des projets à fort impact social, notamment en matière d'éducation, de santé, d'Assurtech et de Fintech. Or, la formule souple proposée à travers les différents produits de cette finance, notamment la Moudaraba, la Mourabaha, etc... se basant sur le partage des risques et des profits entre les différentes parties, notamment la banque et son client, semble séduire de plus en plus de clients potentiels, tous secteurs confondus. En témoigne, d'ailleurs, l'ascension fulgurante des structures dédiées à la finance islamique, impliquant autant les banques publiques que celles privées. De l'avis des experts financiers et des économistes, la finances islamique dispense un financement réel de l'économie, sans risques d'inflation générée, à tous points de vue. À ce propos, il est important de citer l'accroissement des circuits de financement des programmes et activités visant le développement économique et l'intérêt, sans cesse croissant, des opérateurs économique à recourir à cette forme de la finance «Halal». Les crédits via la finance islamique ont connu un véritable boom, ces dernières années, auprès des investisseurs nationaux. Du coup, la finance islamique se voit attribuer, également, l'objectif d'absorber les masses et les cours parallèles circulant hors circuits officiels. Aujourd'hui, ce sont les start-up et les circuits technologiques et de l'innovation qui s'arrachent ces financements islamiques avec, à l'appui des formules, de plus en plus souples et équitables. Il convient de rappeler, par ailleurs, la présence de près d'une douzaine d'établissements bancaires et financiers qui dispensent des produits divers et des prestations de services dans la finance islamique.
L'engouement pour ce vecteur de la finance est tel, qu'il ne se passe pas un jour sans qu'une banque annonce l'ouverture d'une agence dédiée à la finance islamique, où la mise en place d'un service qui lui soit réservé. Selon des indications fournies par la Banque d'Algérie, plus d'une vingtaine de demandes d'autorisation d'ouverture de guichets, d'agences ou de banques de la finance islamique attendent leurs agréments reespectifs.

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