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3.000 MW de solaire photovoltaïque

C’est parti!

La réalisation de ce programme ENR se poursuivra avec un partenariat de qualité.

La première étape qui pose les fondements du développement des énergies renouvelables à l'horizon 2035 en Algérie, prend forme, désormais. Les contrats relatifs à ce chantier pharaonique viennent finalement d'être signés à Alger. Le groupe Sonelgaz a paraphé, à Alger, ces contrats avec les sociétés nationales et étrangères ayant remporté l'appel d'offres national et international pour la production de 3 000 mégawatts (MW) d'énergie solaire photovoltaïque, lancé l'année dernière dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme national de développement des énergies renouvelables. L'appel d'offres en question avait été lancé par Sonelgaz, en février 2023, pour la réalisation d'un projet d'une capacité de 2 000 mégawatts, consistant en la réalisation de 15 centrales solaires photovoltaïques, dont la capacité de production va de 80 à 220 MW chacune, réparties sur 12 wilayas. Il s'agit également de 5 stations dont la capacité va de 50 à 300 MW à travers 5 wilayas, pour le programme Solar 1000. Le groupe a signé, à cet effet, 14 contrats avec les soumissionnaires ayant remporté l'appel d'offres. La cérémonie de signature qui a été abritée par l'hôtel El Aurassi, sonne le coup d'envoi pour la réalisation de mégastations ENR (Énergie renouvelable), ce qui constitue une première en Algérie et annonce l'ébauche d'un modèle économique respectueux de l'environnement. Tel que précisé par le ministre de l'Énergie Mohamed Arkab qui a rappelé que ce tournant décisif est amorcé «Conformément à la sage gouvernance du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. C'est là un pas de géant qui concourt à la préservation de la ressource au gaz naturel, tout en confortant une dynamique économique en marche qui verra la création de milliers d'emplois.»
Et d'ajouter: «Forts de ces partenariats de qualité, où l'on compte des entreprises chinoises, italiennes et turques, nous poursuivrons la réalisation de ce programme ENR auquel sont évidemment associées des entreprises algériennes qu'elles soient publiques ou privées.»
Le projet de production de 3 000 MW est une nouvelle opportunité qui permet aux sociétés nationales privées et publiques de développer l'intégration industrielle suivant la dynamique de développement du secteur industriel, en général, a poursuivi Arkab.
De plus, ce projet permettra de «concrétiser des partenariats entre des entreprises nationales et étrangères, qui contribueront au renforcement des capacités des ressources humaines et au transfert de technologie dans ce domaine», a-t-il poursuivi. Selon Arkab, ces contrats «complets touchent à toute la chaîne de valeurs de ce segment technologique important pour l'avenir. Ils profitent aux sociétés algériennes, surtout que le cahier des charges qui les régit prévoit d'opérer un transfert total du savoir- faire, y compris l'operating et la maintenance, ce qui permettra de développer à coup sûr ce segment technologique d'avenir et se préparer aux 15 000 MW. Arkab a enfin précisé que ces centrales permettront d'épargner les réserves nationales de gaz naturel qui servira dans d'autres domaines, notamment dans la production de fertilisants qui participent à la sécurité alimentaire. Il affirmera également que «le gaz naturel est une énergie qui accompagnera toujours la transition énergétique, comme réaffirmé lors du 7e Sommet des chefs d'État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (Gecf), qui s'est tenu à Alger début mars». De son côté, Fazia Dahleb, ministre de l'Environnement et des Énergies renouvelables a souligné l'importance de ce projet le qualifiant d' «historique».
Tout en évoquant son importance dans la réalisation de la sécurité énergétique du pays, elle relèvera son rôle dans la transition vers un modèle énergétique résilient et équilibré, à travers l'ouverture des investissements dans les projets des ENR, ce qui permet à l'Algérie, d'honorer ses engagements internationaux, notamment au titre de l'accord de Paris, avec la perspective de réduire les gaz à effet de serre qui passeront de 7% à à 22% à l'horizon 2030. Le P-DG de Sonelgaz a, quant à lui, fait savoir que le groupe avait «mis en place un plan d'action visant à conférer davantage d'efficacité à la réalisation de ce projet, notamment en termes de coordination entre Sonelgaz et les maîtres d'oeuvre». Le projet de production de 3 000 MW d'énergie solaire photovoltaïque s'inscrit dans le cadre du Programme de développement des énergies renouvelables, lancé par les hautes autorités et visant à atteindre 15 000 MW à l'horizon 2035.

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