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Médias occidentaux

Comment contrer l'industrie du mensonge

Une contre-offre médiatique face à cette machination des médias occidentaux est indispensable.

Ce sont, à des degrés près, les thèmes débattus lors de cette matinée consacrée aux mainstream du mensonge ou les médias de la manipulation occidentale. Outre Bensaâda qui avait centré les débats autour de cette question, ils étaient trois experts des questions géopolitiques et de la propagande médiatique, à s'exprimer, tour à tour, autour de ce thème, dont Michel Collin, journaliste et essayiste belge autour des questions géopolitiques, Madjed Naâma, politologue et directeur du magazine Afrique Asie et Hacen Kacimi, expert des questions géostratégiques et politiques.
Les intervenants lors de cette thématique ont mis en relief, cette mainmise des groupes d'influences et des lobbies militaro-industriels sur les mass-media occidentaux, en vue de façonner l'opinion en imposant un contrôle sur l'information. Tel a été le constat à travers les différents témoignages et analyses des quatre animateurs de cette thématique. C'est Madjed Naâma qui donnera le ton, en prenant exemple sur les récents évènements en France. «Il n'y a pas de liberté d'expression en France. Preuve en est les récentes interpellations pour le motif fallacieux d'apologie au terrorisme, non pas par la justice, mais carrément par la police, de certains élus nationaux français qui avaient dénoncé le génocide à Ghaza!», s'exclamera le patron d'Afrique-Asie, qui prend le soin de préciser que «ceux qui soutiennent le génocide ouvertement, ne sont nullement inquiétés par qui que ce soit». Ahmed Bensaâda, commentant ces faits estimera que l'Occident a toujours fait de la propagande son cheval de Troie «que ça soit le New York Times, France 24, LCI ou la majeure partie des médias français, les médias occidentaux ont toujours imposé leur narratif et tout le vocabulaire qui va avec», dira-t-il prenant différentes exemples où les mainstream occidentaux avaient conditionné l'opinion publique européenne et occidentale. «Regardez le cas de Nicolae Ceau?escu qu'on avait présenté à l'opinion comme étant le Dracula sanguinaire, ou encore Kadafi qu'on avait affublé de l'exécution de plus de 6000 Libyens et le cas de l'Irak qu'on avait accusé de détenir des armes de destruction massive», renchérit-il encore. Michel Collon est revenu sur «ces nombreuses directives de la rédaction du prestigieux New York Times adressées à de nombreux correspondants, concernant la couverture partiale de la guerre à Ghaza», confiera-t-il. Pour Hacène Kacimi, «nous sommes dans une dynamique de leadership et de jeux de domination internationale». Selon cet expert algérien, «la production de la communication est devenue une démarche et un concept scientifique, qui a pour finalité la manipulation des masses et de l'opinion. Dans le cas du génocide de Ghaza, il s'agit de mettre le bourreau à la place de la victime et la victime à la place du bourreau», dira-t-il. Pour Michel Collon, «les citoyens, notamment en Algérie doivent se focaliser sur la bataille de l'information à l'international». Rebondissant au sujet de cette guerre de l'information, Naâma propose «une contre-offre médiatique face à cette machination des médias occidentaux, car au demeurant tout le monde sait qu'il ne s'agit point de liberté d'expression, mais bien plus d'intérêt». Au-delà des constats et des conclusions, le fossé entre l'Occident et le monde nouveau s'est davantage cristallisé avec le génocide à Ghaza. Ce ne sont pas les mêmes valeurs partagées et affichées par l'Occident.

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