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Programmes pour 4 wilayas

Développement sur ordonnance

L’État intervient avec d’importantes dotations pour créer des conditions de relance économique.

Parachever les programmes de développement local et mettre fin aux disparités régionales est la priorité de l’heure. À ce titre, l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne souffre d’aucune équivoque.
En effet, et lors du dernier Conseil des ministres le chef de l’État a instruit son staff gouvernemental d’accélérer la réalisation des projets structurants inscrits pour nos régions, notamment celles qui sont classées prioritaires. Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf, sont à ce titre toutes désignées. Concernant le suivi de la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement dans ces wilayas, le président de la République a d’ailleurs mis l’accent sur la « nécessité de renforcer la cohésion nationale qui demeure au centre des priorités, à travers une stratégie reposant sur l’équilibre régional en matière de développement en vue de remédier aux insuffisances enregistrées par le passé dans certaines régions par rapport à d’autres », indique le dernier communiqué du gouvernement, lequel souligne donc toute l’importance qu’accorde le président de la République au parachèvement des programmes de développement dans ces territoires, qui en ont été sevrés, des décennies durant.
L’État qui œuvre à mettre fin aux disparités régionales, intervient avec d’importantes dotations pour créer des conditions de relance économique, dans ces wilayas cibles. Chemin de fer, structures et équipements de santé, construction de logements, projets hydrauliques… sont autant d’exemples qui rendent compte que ces « programmes de développement visent la mise à niveau des infrastructures dans le but de dynamiser l’économie locale », tel qu’indiqué par le directeur des collectivités locales au ministère de l’Intérieur, Youcef Roumane.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale Alger chaîne 3, il explique que l’approche voulue par le président de la République se traduit par l’octroi de programmes complémentaires, précisant que « les quatre wilayas ont bénéficié jusqu’à présent d’un montant total de 420 milliards de dinars ». Renvoyant au bilan d’étape présenté en Conseil des ministres, le 24 mars dernier, par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Roumane indique que « ces programmes avancent globalement, bien que certains secteurs nécessitent des ajustements budgétaires », citant l’exemple du nombre de logements ruraux alloués à Tissemsilt et qui passe de 3 000 unités prévues initialement à 15000 unités.
Le même responsable d’expliquer : « Le programme de Tissemsilt est en cours d’exécution, alors que celui de Khenchela est en voie d’achèvement, tandis que ceux de Tindouf et de Djelfa sont en attente de notification. » Il rappelle au passage que Djelfa a une enveloppe financière conséquente avec à la clé 248 projets inscrits et qui touchent à une vingtaine de secteurs. En réponse à une question sur l’implication des citoyens dans le développement local, il affirme que « la société civile a été associée à l’élaboration de ces programmes » et que « les habitants des zones d’ombre ont été associés dans la détermination des priorités conformément aux directives du président de la République ». Quant à la nature des projets retenus, Roumane cite, à titre illustratif, le programme affecté à Khenchela et qui inclut des travaux dans les secteurs de l’hydraulique, des travaux publics ainsi qu’une ligne ferroviaire de 50 kilomètres représentant 50% du budget total du programme. Il insiste enfin sur « l’impact socio-économique important » de ces projets, notamment la voie ferrée qui «dynamisera l’économie locale à Khenchela et les projets structurants à Tindouf ».

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