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Baroudeur, diplomate et foncièrement patriote

El Moudjahid revisite Krim

Boudjemaâ Amazit rebondira sur la question sensible des archives… « Il faut libérer», soutiendra-t-il.

Les invités du Forum d'El Moudjahid, ont eu droit à une vraie plongée dans l'Histoire. Notamment dans sa partie décisive qui décidera du sort du pays, à savoir les négociations d'Évian. Ces dernières, du stade de pourparlers, ont fini par déboucher sur les accords qui ouvrirent la voie à l'indépendance de l'Algérie.
Krim Belkacem, révolutionnaire de la première heure, conduisait la délégation de négociateurs algériens, et se distingua au fil des différents rounds de ces négociations par ses qualités de fin diplomate.
En fait, et dans le cadre de la célébration de la fête de l'Indépendance, les animateurs du forum ont revisité la personnalité de l'homme d'Évian, un homme d'exception, complet, soucieux de la vie de ses hommes et de l'intégrité du territoire national, tantôt guerrier, chef historique et fin négociateur, ont-ils tour à tour qualifié.
La vie riche et foisonnante en évènements de Krim Belkacem, a fait que l'assistance est restée sur sa faim, quant à la possibilité d'étancher sa soif de curiosité...
«Krim est un chef historique qui a échappé aux rets de l'ennemi, on n'en dira jamais assez sur cet homme exceptionnel», soulignera en préambule, le P-DG du quotidien national d'information El Moudjahid, Brahim Takheroubte, soutenant que cette personnalité incontournable de la révolution ne peut être «conférenciable».
Le représentant du président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a pour sa part rappelé que «le frère Krim Belkacem, en sa qualité de membre du Gpra et commandant des Forces armées, insistait à partir d'Évian, sur la nécessité de maintenir la pression sur l'adversaire et de multiplier les actions sur le terrain...». Pour rappel, la délégation, présidée alors par Krim Belkacem, comptait Tayeb Boulahrouf, Saâd Dahlab, Mohamed Seddik Benyahia, Benmostefa Benaouda, Redha Malek, Lakhdar Bentobal et M'hamed Yazid.
Les négociations révélaient alors la personnalité de Krim Belkacem qui a joué un rôle décisif pour arriver à la dernière mouture des accords où les intérêts de l'Algérie souveraine et indépendante avaient été sauvegardés et maintenus. Boukhalfa Amazit, en sa qualité «d'envoyé spécial revisitant la page d'Histoire de ce pays, l'une des plus belles au monde», a, pour sa part, avoué toute la difficulté que peut éprouver un historien pour résumer une personnalité de l'envergure de celle de Krim Belkacem. Esquissant à peine l'épisode douloureux de la disparition de cette figure illustre de Novembre 1954, il dira: «La mort de Krim, fut tragique, comme un drame shakespearien. L'on ne meurt pas ainsi, quand l'on a vécu comme cela.» Retraçant à son tour le profil du Lion du Djebel, Amazit décrira la personnalité multidimensionnelle de ce dernier. «Krim était un pugnace combattant soucieux de la vie de ses hommes et audacieux au combat. Stratège divinatoire, subtil diplomate et redoutable négociateur, il était. Ses vis-à-vis négociateurs français en ont dégusté lors des négociations d'Évian», qualifiera-t-il, attestant que Krim Belkacem mena avec brio sa mission face à des négociateurs qui avaient fait leurs armes à la Société des Nations (SDN). Amazit rebondira à l'occasion de son intervention sur la question sensible des archives. «Nous ne devons pas avoir peur des archives. Il faut libérer ces dernières», soutiendra-t-il, en appelant à une nécessaire réconciliation avec ces documents historiques qui ont valeur de témoignage.

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