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Célébration officielle de Yennayer

Émotion et joie à Ghardaïa

Le secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, a rendu un vibrant hommage au président de la République.

«Parmi ses preuves, la création des cieux et de la terre, et les variations dans vos langues et vos couleurs. En ceux-ci, il y a des signes pour les savants.» C'est avec ce verset coranique, lourd de sens, qu'a commencé la seconde journée des festivités officielles du Nouvel an berbère. En effet, dans la salle de conférences de la wilaya, archi comble, un imam mozabite a offert un grand moment de spiritualité aux présents. Une grande émotion a envahi la salle, après qu'il a récité ce verset coranique qui donne à réfléchir sur le vrai sens du vivre ensemble. L'émotion était encore à son comble quand des enfants, portant des tenues traditionnelles représentant toutes les régions du pays, ont fait leur entrée dans la salle afin d'entonner des chansons patriotiques. Ils ont été suivis de l'hymne national qui a été joué par l'orchestre philharmonique de la Garde républicaine. Tous les présents se sont levés comme un seul homme pour chanter en choeur «Kassamen». À ce moment-là dans la salle, il n'y a avait ni mozabite, ni chaoui, ni chaâmbi, ni kabyle ou encore targui...C'était tout simplement des Algériens avec leur diversité culturelle, qui vouent un amour inconditionnel à leur patrie.

Tous réunis...
Tous étaient réunis sous la grande bannière de l'Algérie, comme l'étaient les bambins qui avaient fièrement arboré les costumes qui témoignent, à eux seuls, de la richesse culturelle du pays du million et un demi-million de martyr.
Ému, les larmes aux yeux, le secrétaire général du HCA a pris la parole pour saluer l'assistance. Il ne pouvait par retenir son émoi devant des images aussi symboliques. Il a alors souhaité la bienvenue en langue nationale et officielle qu'est Tamazight, tout en émettant le voeu d'un«Assegas ameggaz» à tous les Algériens. Il a poursuivi son discours en l'autre langue nationale et officielle qu'est l'arabe, ce qui définit parfaitement la nouvelle Algérie qu'est en train de dessiner le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, c'est-à-dire unie décomplexée et réconciliée avec son histoire. D'ailleurs, le
SG du HCA a tenu à rendre un vibrant hommage au chef de l'Etat. «Je tiens à envoyer un message de remerciements au président Tebboune pour avoir mis ces festivités de Yennayer sous son haut patronage», a-t-il soutenu, «ce qui témoigne de son grand attachement à tout ce qui touche à la sauvegarde de l'identité et des constantes nationales», a ajouté
Si El Hachemi Assad sous un tonnerre d'applaudissements. Pour lui, le premier magistrat du pays a fait de cette question l'une de ses priorités. Il a mis en avant le fait qu'il ne s'agit pas de populisme, du fait que cela était inscrit, noir sur blanc, dans ses 54 engagements électoraux. «Il est en train de les concrétiser sur le terrain, à travers, notamment, la nouvelle Constitution du pays qui a définitivement tranché le statut de Tamazight comme langue nationale et officielle», a-t-il fièrement souligné, rappelant que cela avait été intégré dans le préambule de la loi fondamentale du pays. Il a mis aussi en avant l'instauration du prix du président de la République pour la littérature et la langue amazighes, par Abdelmadjid Tebboune.

«Algériens avant tout!»
Les lauréats de cette troisième édition seront connus, ce soir, à Ghardaïa, dans une cérémonie mémorable en présence de cadres supérieurs de l'Etat et de notables de la région. Il assure que cela vient conforter un travail quotidien sur le terrain que le Président a accompli pour consolider l'identité nationale. «Nous ne pouvons que vous remercier pour cette nouvelle Algérie, en paix et qui brille à travers son histoire, son héritage et tous ses enfants», a-t-il rétorqué. Assad a assuré que cela renforce les trois constantes nationales que son l'islam, l'amazighité et l'arabité. Il n'a pas omis de mettre en avant le fait qu'il s'agit là des principales valeurs que porte la fête de Yennayer, c'est-à-dire le bon vivre ensemble pour faire de la diversité une force.
«C'est pour cela que nous avons choisi le slogan d'une Algérie une et indivisible», précise-t-il. Chose qui est vite constatée sur le terrain, en voyant célébrer ensemble les Algériens des 58 wilayas du pays ce Nouvel an bien de chez nous. Ils ont paradé ensemble, ils ont échangé, échangé...
Bref, ils ont appris à connaître les spécificités de chaque région, à travers la célébration de Yennayer.
Cela pour comprendre que «nous sommes avant tout Algériens et fiers de l'être», comme l'a si bien souligné le professeur Hadj Douak Ouhmna lors de la conférence qu'il a animée, hier. Tout est dit

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