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Ils réclament une hausse des salaires prévue depuis 2019

Grève des travailleurs de l’Etrag

Les négociations entre la direction et le syndicat n’ont pas abouti.

Pas moins de 650 travailleurs de l'Entreprise des tracteurs agricoles (Etrag) d'Oued Hamimime, située dans la commune d'El Khroub, ont bloqué la route reliant Constantine, à cette dernière dés les premières heures de la matinée de mardi, réclamant une augmentation de salaire. Le mouvement de protestation dure depuis trois semaines. Cette hausse des salaires est attendue depuis 2019. Les grévistes comptent poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Il semblerait selon des sources syndicales, que les négociations avec la direction n'ont pas abouti, d'où ce débrayage lequel a complètement paralysé la circulation durant plusieurs heures
n'était-ce l'intervention de la Gendarmerie nationale, qui a réussi à convaincre les contestataires de poursuivre leur manifestation au niveau de l'usine. Ce mouvement, qui n'a que trop duré, ne manquera pas d'attirer l'attention du wali de Constantine, Abdelkhalek Sayouda, lequel avait confirmé auparavant qu'il envisage de soulever le dossier de l'Etrag au Premier ministre. Il a assuré que «le tracteur Cirta ne sera pas abandonné», soulignant «son importance pour l'avenir de la culture des céréales et des produits stratégiques». Ces déclarations intervenaient lors de la 4e session ordinaire, qui ont conduit le wali de Constantine à expliquer que «le problème de l'entreprise des tracteurs d'Oued Hamimime est complexe».
Le chef de l'exécutif a notamment ajouté, dans ce contexte, que «le directeur général du complexe, a été reçu au cabinet du wali après que 650 ouvriers ont entamé une grève, en raison du non-paiement de leurs salaires de novembre», question qui a été, entre temps, résolue. Dans son intervention, le wali a fait remarquer que «le problème auquel l'entreprise est confrontée est profond, remontant à l'application du nouveau cahier des charges qui impose l'acquisition de nouvelles machines». Considérant les tracteurs du complexe d'Oued Hamimime comme un fleurson de l'industrie algérienne, il a, entre autres, expliqué que «le respect du nouveau cahier des charges a privé l'entreprise de l'importation de certaines matières premières nécessaires à la fabrication du tracteur», ne manquant pas de soutenir que «le taux d'intégration des tracteurs fabriqués à Oued Hamimime atteint 60%, malgré un partenariat américain». Il est à noter que concernant l'entreprise, la privation d'importation en 2023 a entraîné une baisse de la production à 300 tracteurs, comparativement aux 500 produits précédemment. Le wali a tenu à rappeler, dans ce contexte, que «les ministères de l'Industrie, et des Finances ont autorisé les agriculteurs à importer des tracteurs dans la loi de finances 2023. Cependant, certains agriculteurs se sont tournés vers l'Europe sans finaliser leurs achats en raison des prix plus élevés par rapport au tracteur Cirta, en plus de l'absence de pièces de rechange», d'où la complexité du problème. En guise de précision, les travailleurs ont réclamé le gel temporaire des dettes de l'entreprise auprès des banques jusqu'au retour de la production à sa vitesse de croisière. Ils demandent également une intervention auprès de l'organisme de classification au Comité central d'étude et de suivi des complexes industriels pour accélérer l'octroi du statut de fabricant à l'Etrag. Cette entreprise, qui reste notoir sur le plan économique, avait, rappelons-le, repris son activité suite à une décision des plus hautes autorités du pays, laquelle prévoyait l'arrêt de l'importation de tracteurs, permettant la reprise progressive de la production, à partir du mois de juin 2021, avec une capacité de production de 500 tracteurs par an.

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