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Saïd Chanegriha met en garde contre les nouveaux procédés du colonialisme

«Il nous mène une guerre psychologique»

Le chef d’état-major de l’ANP a relevé que pour mettre en échec ce genre de guerres nouvelles, il est impératif de suivre l’exemple de nos aïeux.

Le général de corps d'armée, Saïd Chanegriha, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a affirmé que « le colonialisme, dans sa nouvelle manifestation, a su très tôt que la confrontation directe avec les peuples n'est plus efficace et qu'elle lui coûte d'énormes pertes, notamment humaines, que son opinion publique n'est plus prête à accepter» Intervenant lors de sa visite de travail et d'inspection à l'Etablissement de rénovation du matériel auto de Dar El Beïda, en 1ère Région militaire, intervenant «après quelques jours de la célébration, par notre pays, du
67e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954», le chef d'état-major de l'ANP a précisé que ce même colonialisme
«s'est tourné, vers d'autres formes d'affrontement, qui dépassent les formes classiques de la guerre, dans l'objectif de briser chez l'adversaire toute volonté de résistance». Il a estimé à ce titre que pour lutter contre cette nouvelle forme de guerre, «il nous appartient de relire avec attention l'histoire de notre pays, pour appréhender un aperçu des méthodes de ce nouveau mode opératoire, mais aussi ancien et d'en déduire les moyens de riposte». Dans ce contexte, il ajoute que «les historiens sont unanimes quant au recours du colonialisme français aux procédés de la guerre psychologique, dès le début de la colonisation, à travers notamment la ruse et la propagation de l'idée selon laquelle l'occupation de l'Algérie, par la France, avait pour objectif de contribuer à la civilisation de sa population, que l'armée française est une armée invincible. En conséquence, il est inutile de lui faire face et que le salut du peuple réside dans la soumission et l'abandon de toute forme de résistance». Le chef d'état-major poursuit que
« cette situation est demeurée ainsi jusqu'à l'apparition de jeunes nationalistes, qui étaient très tôt conscients de cette fourberie et qui étaient convaincus, notamment après les massacres du 8 Mai 1945, que ce qui est pris par la force ne peut être rétabli que par la force». Suite à quoi, a-t-il attesté « ces héros ont oeuvré à extirper ces idées néfastes de l'esprit des Algériens et à éveiller en eux le sens de la résistance, en répandant l'idée selon laquelle le colonialisme n'est pas une fatalité pour l'Algérie et qu'il est possible de le combattre, de le vaincre et de restituer la gloire de la nation et ce, à condition que l'Algérien ait confiance en lui-même et ait l'esprit d'initiative et de libre action». Pour Saïd Chanegriha, il est du devoir de la nation de «suivre l'exemple de ces braves héros, pour faire face à ce genre de guerres nouvelles et ce, en renforçant notre unité nationale, en oeuvrant à mettre en relief tout ce qui nous unit et en bannissant tout ce qui nous divise, tout en retrouvant la confiance en nos capacités et aptitudes, car chaque fois que nous avons eu confiance en nous-mêmes et cru en nos capacités, nous avons réalisé des miracles». Il est évident soutient encore le général de corps d'armée, «de préserver le legs de nos valeureux chouhada et de contribuer efficacement à l'édification de l'Algérie Nouvelle, sous la conduite de Monsieur le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale». I.

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