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L’Algérie post-Hirak et post-Covid

Deux événements exceptionnels dans l’Histoire de l’humanité ont jalonné ces quatre années imprimant une complexité singulière dans l’évaluation de l’action présidentielle.

Dresser un bilan politique est toujours un exercice difficile. La tâche s'avère encore plus compliquée pour évaluer les quatre années de la présidence de Abdelmadjid Tebboune à la tête de l'État. À cela, il y a des raisons évidentes puisque deux événements exceptionnels dans l'Histoire de l'humanité ont jalonné cette période. Le premier événement relevant de la sphère politique et le second étant d'ordre sanitaire, impriment une complexité singulière dans l'évaluation de l'action présidentielle. À son installation à la tête de la République, le président Tebboune a trouvé un pays en pleine ébullition et la rue vibrait encore au Hirak. Un événement d'une ampleur jamais connue par le passé. Une sorte de moteur impressionnant entraînant des millions d'Algériens dans la rue qui, d'emblée, avait affiché sa détermination de dire son ambition par un mot d'ordre qu'on a tendance à oublier: «Non au 5e mandat». Les marcheurs y ajoutent une autre demande tout aussi significative, à savoir l'application de l'article 7 de la Constitution (le peuple comme unique source de la légitimité du pouvoir). Après la révolution du 1er Novembre 1954, l'Algérie a une seconde fois impressionné le monde entier par son Hirak. Comment ne pas l'être quand plusieurs millions de personnes investissent les rues à travers le pays pour s'exprimer pacifiquement et dans le calme. Aucune victime n'a été enregistrée durant ces manifestations. C'est pour rendre hommage à ce grandiose mouvement que le président Tebboune a choisi d'inscrire «le Hirak el Mubarek» préambule de la Constitution de 2020. À peine qu'elle se relevait de ce tremblement de terre politique, un tsunami mondial est venu rebattre toutes les cartes: durant deux années, la pandémie de la Covid-19 a paralysé la planète entière. Encore une autre séquence inédite dans l'Histoire du monde. L'Algérie a mobilisé tous les moyens et a réussi à se relever de la pandémie de Covid-19. En paralysant le système de santé, l'économie du pays et la vie quotidienne, la pandémie a généré des défis inédits. L'État a consenti un budget colossal pour surmonter une crise sanitaire d'une telle envergure. Les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus, telles que les confinements, les campagnes de vaccination et d'autres interventions sanitaires ont joué un rôle crucial dans cette récupération.
Comprendre la transition en cours en Algérie post-Hirak et post-Covid est essentiel pour se forger une conception réaliste du pays. la réalité est que les récits national et international dépeignent unanimement une «Algérie stable». Le pays est en train de changer. C'est une réalité, même ces transformations sont souvent torpillées par des campagnes médiatiques féroces. Mais peut-on arrêter la marche de l'Histoire? Imperturbable dan sa démarche, le président Tebboune trace par touches successives le portrait d'une Algérie nouvelle où pousseront des roses qui ne sauraient être belles sans leurs épines... 

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