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Sommet africain des start-up

L’appel de Tebboune à l’Afrique

Le président Tebboune a dévoilé ce que devrait être la stratégie africaine, en matière de prise en charge des start-up, afin d’aboutir à des niveaux d’excellence en matière de développement technologique, économique, social et humain.

L'Algérie abrite, depuis hier, la première édition de la Conférence africaine des start-up, sous le haut patronage du président de la République, qui s'étalera jusqu'au 7 décembre en cours au Centre international des conférences CIC à Alger. Un événement majeur pour le pays qui table sur ce vecteur primordial qu'est la satrt-up, pour booster le développement économique national. Dans un message adressé aux participants, lu par le Premier ministre Benabderrahmane, le président Tebboune a dévoilé ce que devrait être la stratégie africaine, en matière de prise en charge des start-up, afin d'aboutir à des niveaux d'excellence en matière de développement technologique, économique, social et humain.
Une feuille de route exhaustive et succincte qui trace les grandes lignes de ce que doit être la stratégie inclusive, en matière de développement des start-up. Dans la lettre adressée aux participants à ce sommet africain des start-up, Tebboune a salué «la tenue de cette rencontre entre les frères africains, qui consacre un calendrier d'investissement dans l'économie de la connaissance et les start-up et illustre le rôle de l'innovation dans le développement des économies africaines», dira-t-il faisant référence aux «taux les plus élevés des couches juvéniles dans le monde». Malheureusement, estime Tebboune, face à cela, l'Afrique enregistre aussi les plus forts taux de chômage. Le président de la République a estimé, par ailleurs, que «c'est ce qui rend l'option de l'entrepreneuriat basée sur l'innovation, une nécessité récurrente, en vue de résoudre la problématique du chômage et à réfléchir sur des politiques publiques permanentes pour les entreprises émergentes, afin de les mettre à niveau et de développer des mécanismes et une approche, qui reposent sur le renforcement du rôle des start-up».
Face aux nombreux défis de développement qui se dressent face au continent, Tebboune a appelé à «la mise en place de mécanisme nouveaux à même de propulser l'Afrique à des niveaux requis de compétitivité économique et ce, à travers cette approche qui se base sur le renforcement du rôle des start-up dans les économies des pays africains, qui ont prouvé leur efficacité dans la réalisation du développement durable». Poursuivant son exposé au sujet de l'encouragement des microentreprises, Tebboune soulignera que «les grandes entreprises qui ont réussi à générer des revenus colossaux, étaient de simples start-up qui ont percé, à partir d'un écosystème favorable à l'émergence de l'entrepreneuriat, incitant à la concurrence loyale pour drainer les entrepreneurs et les appuyer financièrement, ainsi que l'ouverture de perspectives devant les idées créatives pour devenir des projets productifs absorbant chômage et générant des richesses».
Sur la base de ces idées-force, le président appelle à «intégrer, inéluctablement, ces concepts de start-up, l'innovation et l'entrepreneuriat dans les systèmes de développement économiques de nos pays africains, étant donné les capacités réelles dont dispose la jeunesse africaine, grâce à l'évolution de l'enseignement et la facilité d'accès à l'information et à la connaissance». Pour le président, la tenue de cette conférence consacrera la fondation «d'un atelier ouvert sur l'innovation, qui constituera un espace de dialogue et de concertation à même de consolider le rôle des forces vives de contribuer dans le développement de notre continent sur le plan économique et social». Pour le chef de l'État, «la revalorisation des forces vives et la réhabilitation des potentiels d'innovation et de créativité offrira des solutions nouvelles, à même de mettre un terme à la fuite des cerveaux et contribuer à mettre en place des stratégies de développement, en vue de consolider les capacités de polarisation des énergies en ressources humaines qualifiées dans nos pays». Et d'inviter, en conclusion, les participants à se concerter, «afin de trouver les instruments les plus efficaces, en faveur d'un développement des start-up dans notre continent, et de faire de cette initiative qui émane de l'Algérie, un rendez-vous périodique renouvelé, exprimant une volonté d'intégration dans l'économie contemporaine mondiale, ancrant les valeurs de solidarité et d'entraide africaines». Telles ont été les grandes lignes des orientations du président Abdelmadjid Tebboune pour ce qui est de l'intégration des start-up, comme levier de développement économique et social dans le continent africain. Depuis l'investiture du président Tebboune à la magistrature suprême, l'Algérie a mis au point un programme ambitieux visant la promotion de ce vecteur. En Algérie, la start-up est considérée, à juste titre, du fait de son statut et de sa flexibilité, comme le fer de lance d'un développement économique à forts potentiels. Ce sommet est d'autant plus important qu'il accueille en plus des experts dans ce domaine, plusieurs ministres de pays africains et des représentants des instances continentale et internationales du domaine.
Les participants à ce conclave doivent sortir avec «une feuille de route au profit des pays africains présents, en sus d'instaurer une dynamique de coopération entre écosystèmes d'innovation au niveau du continent». L'initiative de l'Algérie se propose«à unifier les efforts gouvernementaux visant à renforcer le rôle des start-up en Afrique et à consacrer leur contribution au développement économique».

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