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Béjaïa

La plénitude d’une fête

Un Yennayer généreux qui amène avec lui autant de pluies salvatrices.

La célébration du Nouvel An berbère était au rendez-vous à Béjaïa. Outre les festivités traditionnelles, marquant le passage vers la nouvelle année en famille, cette date symbole a été célébrée un peu partout aux quatre coins de la wilaya de Béjaïa par des activités culturelles, artistiques, sportives et culinaires, initiées par-ci, par- là par le mouvement associatif, les APC, les établissements culturels et Maisons de jeunes. Une célébration particulière, cette année, pour un Yennayer généreux qui a amené avec lui autant de pluies salvatrices.
Depuis plusieurs jours, les festivités marquant le Nouvel An amazigh, battent leur plein à Béjaïa. Chaque région à sa manière.
L'essentiel étant de perpétuer une tradition millénaire à travers une foule d'activités culturelles, en termes d'hommage et de réhabilitation des traditions et des figures symboliques de la culture amazighe.
Bien que les traditionnels galas artistiques qui, habituellement, drainent beaucoup de monde et détentes collectives, ne soient pas au rendez-vous, en raison de la situation sanitaire, les associations culturelles locales ont rivalisé d'initiatives pour donner tout son éclat à l'événement.
Des expositions de peintures et photos, des concours culinaires, des chorales enfantines, des projections de films et vidéos et des conférences-débats, s'invitent le temps de 2 jours, d'une semaine, c'est selon la région. Hier, la faculté des langues de l'université de Béjaïa, s'est lancée dans une célébration sous forme de journée
d'étude sur Yennayer sous le thème «les recherches portant sur tamazight: longue culture et civilisation». Plusieurs conférences débats, projections vidéos et documentaires sont au programme de cette célébration ouverte, hier, au campus d'Aboudaou. Ailleurs, cela a débuté depuis 4 jours. Les activités se sont multipliées attirant profanes et spécialistes.
Ils se sont plongés, collectivement, dans la découverte ou la redécouverte de ce moment phare dans la culture nationale, ses symboliques et sa profondeur dans l'histoire et la mémoire collective. La réhabilitation des traditions sociales et culturelles de l'Afrique du Nord et leur authenticité à travers des effets vestimentaires traditionnels, l'art culinaire, la poterie, la céramique, le bijou, l'ameublement et même les instruments agraires.
Tout est mis en oeuvre pour se remettre au goût du jour. Cette année, le fait marquant demeure le retour en force, dans certaines localités, du rite ancestral «lawziaâ», ou encore offrande.
Une des actions de solidarité et de fraternité, qui honore les traditions de rassemblement des habitants d'un même village autour d'un sacrifice de boeuf ou veau, partagé ensuite en parts égales, entre les villageois riches ou pauvres. Il s'agit de donner à Yennayer toute sa dimension sociale à travers ce rite, qui se perpétue même en d'autres occasions.
Une manière de rassembler, de renforcer les liens de fraternité, d'union et de solidarité entre les gens, comme ce fut le cas par le passé. Il s'agit de suivre le chemin des aïeuls qui ont adopté ce mode de vie, pour survivre à l'adversité et faire face à la dureté de la vie, ne comptant que sur leurs propres efforts. Arrive alors le soir du partage autour d'un couscous très particulier.
Avec le temps, même les restaurants et les hôtels de Béjaïa se sont mis de la partie pour proposer ce festin autour d'une animation toute aussi particulière.
Tout un programme de célébration qui ne ressemble à aucune autre, tellement elle est porteuse d'authenticité, perpétuant le jour unificateur de toutes les régions du Nord africain

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