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Il annonce une nouvelle grève les 5 et 6 décembre

Le Cnapeste toujours sur le pied de guerre

«Les grévistes réclament une revalorisation salariale. C’est l’une des décisions susceptibles d’apaiser leur colère.»

Les enseignants grévistes affiliés au Cnapeste ne jurent que par la grève. Ils attendent «la mise en oeuvre, par le gouvernement et le ministre, des orientations et des promesses présidentielles».
Le Cnapeste refuse, en effet, de jouer la carte de l'apaisement. Ce syndicat a entériné sa décision de poursuivre la série de grèves cycliques entamées depuis déjà cinq semaines. «Le recours à la grève intervient après l'échec des négociations avec la tutelle», affirme Messaoud Boudiba, son porte-parole. Ce dernier, contacté, hier après-midi, par L'Expression, a fait savoir que «la décision de maintenir notre mouvement de débrayage national les 5 et 6 décembre a été prise, après avoir constaté que le dialogue engagé lundi dernier avec le ministère de l'Education nationale s'est avéré infructueux».
Cela avant d'ajouter que «les protestataires ont été plus que patients. Le Cnapeste n'a pas l'intention de geler son débrayage, jusqu'à la satisfactions des revendications légitimes».
Boudiba a ajouté que «les grévistes réclament une revalorisation salariale. C'est l'une des décisions susceptibles d'apaiser leur colère».
Ladite rencontre intervient dans le cadre de la mise en oeuvre des instructions du président de la République, qui avait ordonné d'ouvrir le dialogue avec les différents partenaires sociaux, en vue d'améliorer la situation socioprofessionnelle des affiliés au secteur et de réviser le statut de l'enseignant.
Cette démarche est refusée par le Cnapeste qui propose «la réouverture du dossier sur le régime indemnitaire». Et d'ajouter qu'«il y a urgence de répondre favorablement à la revendication principale des travailleurs, qui est la protection de leur pouvoir d'achat».
Leur adhésion au mouvement de grève cyclique du Cnapeste, qui intervient en pleine période d'examens, n'est pas forte, mais elle est là. C'est un signe révélateur d'un malaise qui touche se secteur «névralgique».
Ledit débrayage s'est, en effet, poursuivi, hier. Son mot d'ordre a été diversement suivi, à travers le territoire national.
«Le taux de suivi de l'appel à la grève est de 60 à 85% dans les lycées, de 30 à 70% dans les collèges et varie de 3 à 20% dans les écoles primaires», dira Boudiba.
En réalité, ce mouvement de grève n'a pas eu l'effet escompté, au niveau des établissements scolaires du pays, selon les chiffres communiqués par la tutelle et les constats établis sur le terrain par nos correspondants. Contacté, hier, dans l'après-midi, par L'Expression, Nacereddine Benhabouche, chargé de communication auprès du ministère de l'Education nationale, a déclaré que «le taux de suivi de la grève lancée par le Cnapeste, a été, en effet, estimé à 1,4%, au niveau national». «Le taux de suivi de l'appel à la grève lancé par ce syndicat», a-t-il poursuivi, «est de 0,1% dans le cycle primaire et ne dépasse pas les 0,6% dans le cycle moyen; il est estimé à 5,8% dans le secondaire.
La grève a perturbé partiellement et encore une fois le déroulement des examens du cycle secondaire. Néanmoins, peu d'éléments laissent paraître un suivi important à la capitale et dans d'autres régions du pays. La seconde et dernière journée de la grève à laquelle a appelé le Cnapeste a encore enregistré un taux de suivi mitigé à Alger, tel que nous l'avons constaté de visu, lors d'une virée effectuée à certains établissements scolaires situés dans plusieurs communes de la capitale.
En dehors de ceux exerçant dans les lycées, les enseignants étaient nombreux à rester «insensibles» à l'appel à la grève lancé par cette organisation syndicale. Une situation qui est la même dans plusieurs wilayas du pays, comme confirmé par nos correspondants, par exemple à Oran.

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