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Sécurité alimentaire en afrique et au monde

Le leader s’appelle l’Algérie

La sous-alimentation est passée de 8 % de la population à moins de 3 %. Le taux le plus bas d’Afrique, a constaté le Forum économique mondial.

Le forum économique de Davos a classé l'Algérie parmi les pays «leaders dans le monde en matière de sécurité alimentaire à travers sa production nationale», lit-on dans le dernier rapport de cet organisme international. À ce propos, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a souligné que «la part de la production agricole par habitant a doublé, ces deux dernières années, grâce à l'efficacité du modèle agricole adopté par les autorités publiques», a-t-il affirmé.
Dans ce sillage, Henni a rappelé que ces résultats ont été appuyés par les exploits de l'Algérie durant trois années d'investissement dans le domaine agricole afin d'asseoir les jalons de la sécurité alimentaire en se basant sur la production nationale tous azimuts. Dans ce registre, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural a indiqué que «les résultats de ce rapport s'ajoutent à ceux obtenus par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui avait classé l'Algérie à la première place aux niveaux arabe et africain, pendant trois années consécutives (2020, 2021 et 2022), en termes de concrétisation des objectifs de développement durable des Nations unies dans le domaine de la sécurité alimentaire», a-t-il mentionné.
Le contenu du rapport de Davos est expliqué par le ministre comme «le résultat des changements survenus depuis 2020 sur tous les plans, confirmant la vision prospective du président de la République, qui a inscrit la nécessité de la mise en place d'un plan urgent de modernisation de l'agriculture, parmi ses 54 engagements, afin d'assurer la sécurité alimentaire, répondre aux besoins nationaux et mettre fin à la dépendance alimentaire», a rappelé Henri. Le rapport du Forum économique mondial (Davos) de ce mois de janvier 2023 a classé «l'Algérie parmi les pays précurseurs en matière de lutte contre la crise alimentaire par habitant, tandis que la sous-alimentation est passée de 8% de la population à moins de 3%. Le taux le plus bas d'Afrique».
le rapport s'intitule: «Transitions alimentaires, naturelles et sanitaires - Modèles de pays reproductibles». Il classe l'Algérie dans la liste des «pays émergents et en voie de diversification». Le rapport se réfère à des normes sur lesquelles il développe ses conclusions et ses résultats. Parmi ces normes, il y a l'augmentation du nombre de fermes commerciales à moyenne et grande échelle et la disponibilité des aliments transformés dans les villes et dans de nombreuses zones rurales.
L'étude montre que sur le plan économique l'«augmentation est de 114% de la production alimentaire par habitant. Du point de vue nature c'est la plus grande valeur créée par unité d'eau parmi les pays émergents et en voie de diversification en Afrique. Sur le plan climatique, une diminution de 51% des émissions de gaz à effet de serre des cultures et enfin, en ce qui concerne la nutrition, le taux de sous-alimentation le plus bas d'Afrique (3%)» affirme l'étude de Davos. Ces chiffres et ces analyses sot fondés sur des enquêtes et des travaux menés sur le terrain par les experts et les spécialistes du secteur de l'agriculture et de la sécurité alimentaire.
L'exposé a abordé le volet inhérent à la sécurité alimentaire sous le titre: «Comment mettre en place des systèmes alimentaires durables, sains et productifs?». Dans ce sens, le rapport a répondu d'une manière claire et sans ambages aux résultats probants qu'a engrangés l'Algérie en matière de sécurité alimentaire et les tenants et les aboutissants de cette nouvelle approche algérienne dans sa stratégie agricole. À ce titre, le rapport a souligné que «la réussite du modèle algérien, qui a su «surmonter la rareté des ressources par l'innovation» dans les trois points suivants: systèmes d'irrigation innovants, des programmes gouvernementaux pluriannuels, allant des incitations pour les agriculteurs et des subventions foncières à la suppression des obstacles à la propriété étrangère et aux importations d'équipements, se sont attachés à stimuler la production de cultures de base et de cultures à marge plus élevée et à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des importations. Le troisième point, c'est bien les innovations dans le choix des cultures, les variétés de semences, les serres et la technologie des drones qui sont activement poursuivies pour améliorer la productivité et la sécurité alimentaire, tout en minimisant les émissions de CO2 et l'utilisation des ressources, et en s'adaptant aux impacts du changement climatique», a conclu le compte rendu du forum de Davos.

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