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Main tendue et loi complétant la réconciliation

Le MSP annonce son soutien

Ce parti s’oppose à «la libération des responsables et hommes d’affaires impliqués dans la corruption».

Le conseil consultatif du MSP a annoncé, dans un communiqué, son soutien à ‘idée de (lam chaml) du président Tebboune. Le président de ce parti, Abderrezak Makri a déclaré son opposition à «la libération des responsables et hommes d'affaires impliqués dans la corruption». Le chef de cette formation islamiste, parti affilié aux F rères musulmans égyptiens, qui s'est exprimé au terme des travaux de la neuvième session ordinaire du conseil consultatif(madjlis echoura) de sa formation, tenu ce vendredi au Palais des expositions de la Safex (Pins maritimes), Alger, a toutefois salue «la loi spéciale au profit des détenus du FIS dissous condamnés définitivement, et ce, en prolongement des lois sur la Rahma (clémence) et la Concorde civile. «Nous saluons (lam chaml) et la projet de loi pour libérer les détenus des années 1990, mais nous refusons la libération de ceux impliqués dans la corruption..», a-t-il soutenu. Il a rappelé ainsi:« Le président Tebboune m'avait affirmé à l'occasion de la rencontre de consultation que la main tendue n'a aucune relation avec la libération de responsables et oligarques condamnés définitivement dans des dossiers de corruption». Par ailleurs, il a dénoncé «l'humiliation» des responsables des partis lors de la célébration du soixantième anniversaire de l'indépendance. Le patron du MSP, dont une partie importante de ses dirigeants est perpétuellement tentée par des postes au sein du gouvernement, a longuement déploré ce qu'il appelle «les tentatives répétées de corrompre des cadres de son parti, en leur proposant de devenir des ministres...». Il a exhorté, dans ce sens, le président Tebboune à intervenir pour mettre fin à ces manoeuvres de déstabilisation des partis, des syndicats et des associations et organisations de la société civile». Dans ce contexte, il a invité les tenant du pouvoir à «un vrai lam chaml» à travers une réelle consultation et un dialogue effectif et sérieux. Il a soutenu que «l'Etat, qui n'a aucun intérêt à imploser des partis politiques, a besoin de formations politiques, syndicats et organisations fortes». Il a souligné, que «malheureusement, plusieurs associations, victimes de procès d'intention, sont privées d'agréments à ce jour». Tout en mettant en garde contre la guerre par procuration en Afrique du Nord, il a soutenu que «le sommet de la Ligue arabe en Algérie peut-être une lueur d' espoir.pour la réalisation de l'unité de la Ouma». Sur le plan économique, il a indiqué que«malgré l'augmentation des exportations en hydrocarbures et l'enregistrement, contrairement aux années précédentes, d' un excèdent dans la balance commerciale, l' Algérie n'est pas encore sortie de l'auberge». Cela est d'autant vrai, dit-il, que «le niveau des réserves de change ne couvrent même pas une année d'exportations des produits et des services». L'amélioration de la situation financière est une opportunité pour réaliser un décollage économique, a-t-il fait observer. Makri dont le parti n'a jamais caché sa volonté de contrôler le secteur de l'Education nationale pour les besoins inavoués qui seraient liés à son idéologie, la falsification de la mémoire et de l'identité nationale, n'a pas manqué de formuler un certain nombre de remarques. Il a plaidé, notamment pour l' orientation des meilleurs bacheliers vers la filière des sciences sociales ou humaines à l'image de la filière charia islamique «pour éveiller les consciences». Il déplore le fait que «la moyenne des étudiants qui se sont inscrits dans la chariaâ islamique durant la session 2020 n'a pas dépassé 9,4/20». Il s'est interrogé sur le sort, dit-il, de l'engagement du chef de l' Etat à adopter la langue anglaise, à partir du cycle primaire. La responsabilité des dérives générées par de nombreux fléaux travaillant la société à l'image de la prolifération exponentielle de la drogue «incombe à l'Etat», dira Makri, ajoutant que «néanmoins, l'Etat ne doit pas entraver la société dans sa volonté de s'organiser pour faire face à ces fléaux».
Enfin, l'actuel président du MSP mettra en jeu son poste à l'occasion du huitième congrès de son parti, qui se tiendra au cours de l'année 2023.

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