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Le pétrole algérien termine à près de 84 dollars

Le Sahara Blend tient bon

Son prix est resté pratiquement au même niveau que celui d'il y a un mois.

La semaine qui s'est achevée vendredi dernier n'a pas été faste pour les prix du pétrole. Une séance de hausse sur cinq. Un bilan peu reluisant. Les cours de l'or noir, ceux du Brent, notamment sont cependant restés au-dessus des 80 dollars. Un Smic pour les pays producteurs, ceux de l'Opep+ qui en espèrent davantage. Un baril à 100 dollars qui ferait leurs affaires. Nous sommes encore loin du compte. Les différentes références du marché mondial de l'or noir ne décollent pas mais restent tout de même pratiquement au même niveau que celui qu'ils affichaient il y a un mois. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai a, en effet, clos la dernière séance de la semaine, le 8 mars, sur une baisse de 88 cents pour afficher 82,08 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate, pour livraison en avril a reculé de son côté de 92 cents à 78,01 dollars. Le WTI fait ainsi exception et réalise un gain de 1,17 dollar sur une période d'environ 30 jours. Sur la plus haute marche du podium on retrouve l'indétrônable Sahara Blend qui occupait déjà ce rang le 8 février dernier. Le baril de pétrole algérien valait 83, 88 dollars selon la dernière cotation du site spécialisé Oil Price, publiée le 9 mars. Soit à peine neuf petits cents qu'il y a un mois malgré une perte de 1,04 dollar. Quels sont les raisons de cette baisse de forme? Les cours du pétrole ont fini dans le rouge, vendredi, affaiblis par le spectre d'une offre mondiale trop abondante, malgré les coupes de production de l'alliance Opep+. Cinq pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et trois nations parties à l'accord Opep+ ont promis de prolonger, au deuxième trimestre, les réductions supplémentaires de production consenties en fin d'année dernière. La Russie a annoncé le 3 mars une coupe volontaire de sa production de pétrole de 471 000 barils par jour à la fin du deuxième trimestre, une décision prise «en coordination» avec les autres pays de l'Opep pour soutenir les cours mondiaux. La Russie mettra en oeuvre une réduction volontaire «supplémentaire» de sa production de 350000 barils par jour en avril, 400000 en mai et 471000 en juin, a indiqué le vice-Premier ministre russe en charge de l'Énergie, Alexandre Novak, cité dans un communiqué. L'Arabie saoudite, l'Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan, l'Algérie et Oman ont également annoncé qu'ils garderont les vannes resserrées jusqu'en juin 2024. Des annonces qui ne suffiront pas à donner un second souffle aux cours de l'or noir. Les prix du pétrole ont fait marche arrière, exceptée la journée de mercredi, malgré l'engagement de membres de l'alliance Opep+ de prolonger leurs coupes de production jusqu'en juin. Le marché y voyant davantage une prise en compte de la faible demande. «Le marché est préoccupé par les flux supplémentaires en provenance d'Amérique, alors que la demande ralentit», fait remarquer Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
L'analyste faisait notamment référence aux États-Unis, qui produisent actuellement 13,2 millions de barils par jour, un niveau proche de leur record absolu (13,3 millions de barils par jour). Il avait aussi en tête le Guyana, qui extrait désormais quotidiennement plus de 600000 barils, alors que sa production était quasi nulle, il y a cinq ans seulement. Le Venezuela est aussi en phase ascendante, avec des volumes 2023 en hausse d'un tiers par rapport à 2020. Une autre nouvelle et non des moindres a plombé les prix de l'or noir: les prévisions économiques jugées timorées de la Chine, premier importateur mondial de Brut.

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