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Approvisionnement en eau potable

Le seuil d'alerte!

Certaines wilayas connaissent des perturbations, voire un déficit alarmant qui mine le quotidien des citoyens.

L’alimentation des foyers de façon régulière demeure un casse-tête. Le phénomène risque de compliquer davantage le quotidien des ménages en ce mois sacré de Ramadhan qui va s’inviter dans une dizaine de jours. Un problème auquel les pouvoirs publics vont tenter d’apporter des réponses. Une série de réunions par visioconférence avec les directeurs de wilayas connaissant des perturbations dans l’approvisionnement en eau potable a été présidée, à cet effet, par le ministre de l’Hydraulique, Taha Derbal.
Ces réunions interviennent « dans le cadre du suivi et de l’évaluation du service public de l’eau dans les wilayas rencontrant des difficultés dans l’approvisionnement en eau potable, en prévision du mois de Ramadhan », indique un communiqué publié le 26 février par les services de son département ministériel. « Une occasion pour cerner certaines lacunes et prendre les mesures nécessaires pour améliorer l’approvisionnement des citoyens en eau potable », souligne le document. Cela sonne comme une alerte. Le ciel n’ayant pas été très généreux ces dernières années même si les pluies sont de retour. Pas assez, en tout cas pour réduire un déficit hydrique notoire, chronique. L’Algérie souffre d’un manque de pluviométrie significatif qui la met dans un état de stress hydrique chronique permanent. Le dessalement de l’eau de mer s’est finalement imposé comme le fer de lance de la stratégie de lutte contre ce manque de chute de pluie.
Le recours à cette technique de mobilisation de « l’or blanc », ressource vitale et précieuse est devenu impérieux afin d’augmenter l’offre en eau potable. La réactivation des projets d’urgence de dessalement de l’eau de mer devenait impérieuse. Cela s’est avéré jusqu’à aujourd’hui d’une efficacité remarquable.
C’est un autre challenge que doivent relever les pouvoirs publics. La question s’était, notamment, invitée au Conseil des ministres qui s’est tenu le 27 mars 2022 sous la présidence du chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune. La sécurité hydrique en Algérie ne saurait se réaliser sans le dessalement de l’eau de mer, d’où l’impératif d’accélérer l’entrée en exploitation des cinq stations de dessalement, avait indiqué le communiqué qui a sanctionné cette rencontre. Il faut rappeler que le chef de l’État avait ordonné, à cet effet, le lancement, dans les plus brefs délais, de projets de dessalement de l’eau de mer dans l’est, l’ouest et le centre du pays. Des projets pouvant s’élever à cinq grandes stations d’une capacité de production de plus de 300000 m3/jour chacune. Il faut savoir que le littoral algérien compte 21 stations de dessalement de l’eau de mer. Elles fournissent 17% de l’eau consommée dans le pays et alimentent 6 millions de personnes avec un volume de 2,6 millions m3/jour.
De nouveaux projets d’unités de dessalement doivent renforcer les 11 unités de dessalement actuellement en service dans neuf wilayas côtières, offrant une capacité de production totale de 2,1 millions de m3/j d’eau dessalée. Le gouvernement s’était, par ailleurs, lancé dans un chantier d’envergure et ambitionne de porter le volume des eaux épurées à 2 milliards m3/an, à l’horizon 2030. Des infrastructures qui s’ajouteront aux 2000 stations de pompage, quelque 100 stations de traitement d’eau, 20 stations de déminéralisation et 13 stations monobloc de dessalement de l’eau de mer, livrées par l’ADE en 2020. Il faut savoir que le président de la République avait affirmé, à maintes reprises, que l’approvisionnement de la population en eau potable « figure en tête des priorités » de l’État. La bataille de l’eau est engagée. Un défi que doit relever le gouvernement.

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