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Nouvelle loi pour combattre le terrorisme routier

Le texte finalisé

Il sera promulgué, incessamment, conformément aux instructions du président de la République qui a qualifié les infractions au Code de la route de crime.

Les conducteurs de voitures, de bus, de motos, réfractaires au Code de la route sont de potentiels meurtriers en série, en puissance. Il n'y a qu'à se référer aux bilans des services de police, de la Protection civile ou de la gendarmerie pour s'en rendre compte. Quarante-deux personnes ont trouvé la mort et 1.910 autres ont été blessées dans 1.433 accidents de la circulation survenus durant la période du 28 août au 3 septembre à travers plusieurs wilayas du pays.
Un décompte macabre auquel il faut hélas, ajouter l'accident survenu le 9 septembre sur la route communale N°25 de Selmana (Sud de Djelfa), qui a fait 11 morts et celui du 12 septembre dans la commune de Bir Hadada au sud de Sétif qui a provoqué le décès de six personnes. D'où l'urgence d'une réponse ferme à cette situation tragique qui, tous les jours, vide l'Algérie de ce qu'elle a de plus précieux: ses enfants.
Punir sévèrement ceux qui signent pratiquement quotidiennement ces crimes, c'est vraisemblablement chose faite. L'arsenal juridique est sur le point d'entrer en action. «Un texte de loi déjà finalisé avec la contribution de tous les départements, dont la Dgsn (direction générale de la Sûreté nationale, Ndlr), sera bientôt promulgué», a annoncé, hier, sur les ondes de la Chaine 3, le commissaire divisionnaire Rachid Ghazli, sous-directeur de la sécurité routière à la direction générale de la Sûreté nationale. Il viendra durcir l'arsenal juridique conformément aux instructions du président de la République Abdelmadjid Tebboune qui avait souligné que «les accidents de la route exigeaient une solution coercitive compte tenu des proportions qu'a pris ce phénomène récemment» lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il avait présidée le 11 septembre. Pour combattre le terrorisme routier, le chef de l'État a instruit le gouvernement de procéder à l'application des peines les plus lourdes pour les cas de non-respect avéré du Code de la route, une infraction qualifiée de crime, d'imposer chaque mois le contrôle technique aux véhicules de transport, de renforcer le contrôle sur les sociétés de transport par bus, à travers l'impérative rotation de conducteurs pour les longs trajets et le retrait du registre du commerce aux sociétés contrevenantes et d'appliquer les peines les plus lourdes à l'encontre des parties impliquées dans la délivrance de permis de conduire aux candidats non qualifiés. «Il est temps d'appliquer des mesures coercitives pour lutter contre ce fléau qui tue notre jeunesse», a indiqué le sous-directeur de la sécurité routière à la direction générale de la Sûreté nationale. Les services de la Dgsn ont enregistré 13800 accidents de la circulation sur le territoire national qui ont causé la mort de 1992 personnes dont la plupart sont des jeunes de 15 à 30 ans, rien que durant les sept derniers mois de l'année en cours, a fait remarquer l'invité de la Chaine 3 signalant que si le bilan des accidents de la route au niveau urbain a baissé, il n'en demeure pas moins qu'il est particulièrement macabre. Le nombre de décès a augmenté de 7%.
Les différents services de sécurité, malgré tous les efforts déployés ne peuvent à eux seuls lutter efficacement contre le terrorisme routier a fait constater le commissaire-divisionnaire de la Dgsn, qui a appelé l'implication de tous les départements et de toutes les institutions à commencer par la cellule familiale, l'école et la recherche scientifique pour réduire le nombre des victimes de la route. La sécurité routière: Une affaire de tous. À enseigner dans les foyers, les écoles... 

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