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Nouvelles donnes mondiales

Les partis face aux défis géopolitiques

Les partis peuvent être de sérieux appuis à la diplomatie officielle…

La scène politique nationale semble se muer progressivement, pour se conformer aux nouvelles réalités géopolitiques et diplomatiques nationales et mondiales. A priori, ce sont les partis politiques qui sont concernés par cette nouvelle donne, à travers une approche de modernisation de l'acte politique partisan et un marketing politique plus soutenu et plus prononcé. De quoi s'agit-il au final? Conscients des enjeux vitaux de la géopolitique mondiale et continentale, les partis politiques algériens tentent de remédier à la situation de léthargie partisane ambiante. Au moins deux formations politiques omniprésentes sur la scène politique nationale, à travers la majorité parlementaire, se sont distinguées par l'adoption d'une nouvelle approche qui tend à rénover l'acte politique national. Il s'agit du RND et du front El Moustaqbel qui ont opté, tous deux, pour la mise en place de deux nouvelles structures «savantes» dédiées au développement d'une nouvelle approche dans l'action politique partisane. C'est ainsi que sont nés l'Oobservatoire d'analyse et de prospective. Il s'agit d'un organe constitué de plus d'une trentaine de membres, des universitaires et des compétences nationales, qui devra plancher sur les politiques publique, à travers des propositions et des analyses «objectives», et afin d'orienter l'opinion publique. Pour sa part, le front El Moustaqbel a, lui aussi, fondé sa propre institution, à travers la mise en place d'une Académie pour l'élaboration de politiques publiques et le développement des compétences. En dehors du FFS qui s'est doté, en avril 2008, d'une école de formation politique, c'est la première fois que des formations politiques ont recours à de nouvelles formes d'actionset d'expression politique dans le pays. Pour Fateh Boutbig, président du front l'Académie est «un projet ambitieux qui constituera une valeur ajoutée pour l'action politique et un outil pour l'éducation politique... pour renouveler les idées conformément aux objectifs de l'Algérie nouvelle». Mais au6 delà de ces deux actions distinctes, en somme, c'est surtout ce nouveau redéploiement à l'extérieur des frontières, que recherchent les partis politiques pour s'arrimer aux standards politiques internationaux. Nombre de partis politiques dans le monde arabe, restent très actifs sur la scène politique internationale et au Moyen-Orient, à travers des réseaux et des liens tissés avec nombre de personnalités politiques mondiales, ainsi que des lobbies bien pesants sur la scène diplomatique internationale. À ce sujet, le président du RND, Mustapha Yahi nous confiera qu'il s'agit là d'un «point faible dans la vie politique nationale et au sein des partis aussi... Au RND, nous avons pris conscience de cette question et nous avons avantagé toute une démarche pour cela», nous dira-t-il au cours d'un entretien. Yahi faisait, en fait, allusion aux démarches entreprises par les élus nationaux du parti, dans le cadre de la diplomatie parlementaire, ainsi que les actions de «réseautage», via la diaspora. Le patron du RND nous a expliqué que ses approches sont empruntées, en vue de tisser des liens avec des parties qui partagent les visions du parti et les positions diplomatiques et politiques du pays. Dans ce cadre, Yahi nous confiera que «des contacts préliminaires commencent à être établis avec des partis au Sahel, notamment au Mali, Niger, etc...», dira-t-il avant d'ajouter que «la diplomatie partisane pourrait constituer un complément à la diplomatie officielle». Longtemps resté dans une autarcie préjudiciable, le paysage partisan algérien avait fini par perdre ses marques de prestige d'antan, où des partis et des personnalités nationales entretenaient des relations étroites avec les plus grands chefs de partis politiques à l'international et les plus influentes personnalités mondiales. Hormis l'épisode fracassant de Sant' Egidio où certaines formations s'étaient engouffrées dans une impasse politique, sans précédent, les partis politiques algériens restent, pour une majorité écrasante, cantonnés dans une figure d'attentisme et d'action électoraliste pure. Cela, au lieu d'être un appui influent à la diplomatie officielle et un vecteur d'intermédiation dans les conflits régionaux, comme c'était le cas pour les Touareg et les zaouïas, dont la Tidjania.

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