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Durée abusive de la publicité sur les chaînes de télévision

Les premières sanctions tombent!

Les six chaînes privées les plus importantes du paysage audiovisuel sont concernées.

Après les avertissement, place aux sanctions! L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel (Anira) sort ses premières «punitions». Elle a décidé d'agir contre la durée abusive desspots publicitaires sur les chaînes de télévision. Elle a «décidé de sanctionner six chaînes de télévision privées pour non- conformité du volume horaire des spots publicitaires diffusés au regard des dispositions des cahiers des charges imposés aux services de communication audiovisuelle», a indiqué cette Autorité dans un communiqué. «Après avoir examiné le contenu diffusé sur les chaînes de télévision, l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel a constaté la non-conformité du volume horaire des messages et spots publicitaires au regard des dispositions des cahiers des charges imposés aux services de communication audiovisuelle», explique la même source. Six chaînes sont concernées par cette «peine». Il s'agit des chaînes privées les plus importantes du paysage audiovisuel, en l'occurrence: Echourouk TV, El Hayat, El Bilad, Ennahar TV, Samira TV et El Heddaf. L'Anira précise que les responsables de cette chaîne ont été convoqués pour se défendre. Après avoir écouté leurs arguments, l'Autorité a rendu son verdict: un sursis de 72h encore! «Les chaînes susmentionnées ont été officiellement mises en demeure, aujourd'hui (jeudi), à l'effet de se conformer, dans un délai de 72 heures suivant la publication de la décision de l'Autorité, selon les dispositions des articles 69 à 74 du décret exécutif 16-222 portant cahier des charges générales fixant les règles imposables à tout service de diffusion télévisuelle ou de diffusion sonore», soutient la même source. Si ces chaînes continuent, à partir de demain, d' ignorer les décisions de l'Anira, elles risquent de très grosses sanctions qui vont jusqu'à la fermeture définitive. «Si elles ne se conforment pas aux mises en demeure dans les délais impartis, les chaînes concernées se verront infliger des amendes», prévient l'Autorité. Elle se réserve aussi le droit d' «ordonner la suspension intégrale ou partielle des programmes faisant l'objet d'infraction, conformément aux articles 76 et 77 de la loi 23-20 relative à l'activité audiovisuelle». Il s'agit donc la des premières sanctions de l'Anira qui a été créée juste avant le mois de Ramadhan pour remplacer son ancêtre l'Arav. Elle a eu des débuts tranquilles avec un Ramadhan, plutôt calme contrairement à d'habitude. On se souvient que les années précédentes ont eu droit à des graves dérapages qui ont entraîné la fermeture partielle ou totael de chaînes privées. Cette année, seul Echourouk TV a eu droit à un avertissement de la part du ministère de la Communication pour des scènes jugées inappropriées dans l'un des feuilletons à succès qu'elle diffuse. Les responsables ont été convoqués et ceux-ci se sont expliqués. L'Anira a par la suite pondu un communiqué pour rappeler les règles à suivre pour se conformer au cahier des charges. Comme l'avait fait la tutelle, l'Anira a aussi averti sur le volume horaire abusif des publicités. Une diminution a par la suite été constatée mais elle était très insuffisante pour se conformer à la loi et au goût des téléspectateurs. Il faut dire que ce problème de «pub» est la seule grosse polémique qui a secoué le paysage audiovisuel durant le mois sacré. Les téléspectateurs sont bombardés par une quantité de pu,b qui les fait vite «zapper». Des spots qui durent parfois jusqu'à 30 minutes, souvent plus que les programmes hors-ub . Les Algériens ont exprimé leur ras-le -bol face à cette situation qu'ils considèrent comme un «non -respect». Des professionnelles de l'audiovisuel sont même montées au créneau pour dénoncer cet abus de publicité, qu'elles considèrent de contre- productives pour les programmes TV, mais surtout les marques. Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a été le premier à réagir. Au début du mois sacré, il leur avait lancé un avertissement. Chose qui ne les a pas empêchés de continuer. Il a alors lui aussi convoqué les patrons de ces chaînes pour une mise au point. Certaines ont donc joué le jeu, d'autres non. Il faut aussi avouer que les enjeux sont très importants pour ces chaînes, il y va de leur survie. De gros contrats publicitaires signés bien avant le début du mois sacré, et les mises en demeure de la tutelle. Ce qui les met dans une situation plus ou moins embarrassante pour ce mois sacré. On verra donc comment elles feront pour éviter les sanctions durant ces dix derniers jours. Toutefois, le plus important est sur le long terme. La réaction de l'Anira va permettre d'éviter dorénavant ce genre d'abus. C'est la fin de la récréation...

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