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Préparatifs pour le mois sacré à Béjaïa

Peu d’engouement pour l’heure

Les Béjaouis, à l’instar de tout le peuple algérien et du monde musulman, s’apprêtent à accueillir le mois sacré dans des conditions difficiles.

La flambée des prix des produits alimentaires et leur pénurie laissen perplexes plus d'un même si la lutte implacable menée par les pouvoirs publics contre les spéculateurs les rassure un tant soit peu.
À près de deux mois du mois sacré, un mois de consommation excessive,voire par excellence, les habitants de la basse Kabylie ne montrent aucun signe d'empressement, encore moins d'inquiétude. Dans les magasins et les supérettes, l'approvisionnement est des plus normaux. Les consommateurs font leurs achats en toute quiétude comme l'affirme ce commerçant du grand quartier Lakhmis. «Nos clients n'affichent aucune appréhension. Ils s'approvisionnent comme d'habitude sans exagération peut être en raison de la disponibilité des produits ou encore de l'éloignement du début de ce mois sacré (prévu dans prés de deux mois)».
Abordée à la sortie d'une supérette, cette ménagère semble s'être contentée du juste nécessaire. «Nous pensons bien sûr au Ramadhan comme tous les musulmans, mais il est encore assez tôt pour s'en inquiéter», nous répond-elle non sans faire remarquer que «l'empressement des consommateurs à s'approvisionner en grosses quantités induit des pénuries», c'est pourquoi conseille- t-elle de garder le même rythme de tous les jours. Néanmoins, la nette flambée des prix, spécifique à ce mois sacré, est présente dans les esprits. La demande sera en nette augmentation s'agissant d'un mois de la «bouffe». Ramadhan version 2023 ne déroge pas à la règle. Les commerces circonstanciels pousseront aux quatre coins de la ville et «les affairistes enchaîneront face aux consommateurs qui s'alimentent beaucoup plus des yeux que de la bouche», ironise ce père de famille. «Ce mois est avant tout celui de la piété, de l'entraide et de la solidarité», ajoute son compagnon qui n'omet pas de s'interroger «que reste-t-il de ces valeurs de nos jours?».
Au regard de l'ambiance qui caractérise les rues de Béjaïa, le Ramadhan de cette année ne devrait pas connaître un changement dans les coutumes. La demande sur les fruits et légumes et autres sucreries s'amplifiera.
D'ores et déjà certains commerçants ont revu à la hausse les prix de vente. Habitué à pareil scénario, le citoyen mettra la main à la poche malgré lui. Le Ramadhan de cette année arrive dans un contexte sociopolitique différent. Les augmentations décidées par le président de la République devraient permettre aux ménages de souffler un peu même si l'égoïsme à outrance des commerçants inquiète.
C'est pourquoi, l'État est invité à sévir comme il l'a fait avec les spéculateurs. Les APC, l'APW, la DAL, la DAS, la Sonatrach, le Croissant-Rouge algérien participeront à cet élan envers les plus démunis. La wilaya, à travers les bienfaiteurs et les associations, ouvrira également des points pour offrir des repas chauds, tout au long du mois sacré. On en est au stade du recensement et des préparatifs 

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