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Tizi Ouzou

Rahma dans les marchés

Les œufs ont également connu une baisse sensible même si elle n’a pas atteint le seuil espéré par les citoyens.

Deux semaines du mois de Ramadhan sont passées et les craintes des citoyens de voir surgir des pénuries ou des hausses inattendues des prix se dissipent. Durant cette première moitié du mois sacré, on n’a observé aucune perturbation en matière des tarifs appliqués à travers les commerces. Il faut dire que les dispositions prises avant ce rendez-vous donnent des résultats en ce qui concerne, notamment les produits de large consommation. Les produits à forte demande en ce mois de Ramadhan comme la viande dans ses diverses variantes a grandement baissé par rapport à la période d’avant-Ramadhan outre les œufs qui ont également connu une baisse sensible même si elle n’a pas atteint le seuil espéré par les citoyens. Il est évident que l’élément clé dans cette stratégie visant à stabiliser les prix est incontestablement la disponibilité des viandes importées et l’ouverture des marchés Rahma à travers plusieurs points en ce qui à trait aux produits agricoles et autres produits de large consommation. Ainsi, hier, il a été constaté que les prix de la viande rouge importée varient entre 1200 dinars et 1300 dinars. Le consommateur avait une large gamme de choix entre la viande sans os dont le prix oscillait entre 1 180 dinars et 1 250 dinars. La poule quant à lui n’a pas eu le temps de faire usage de ses ailes pour s’envoler davantage. Le prix varie en fait entre 380 dinars et 400 dinars à travers tous les points de vente mis en place depuis le début du mois de Ramadhan. Pareil pour les œufs qui ont connu une baisse sensible, même si cette dernière n’a pas atteint le seuil souhaité par les ménages. Un plateau était cédé, hier, à 450 dinars alors qu’il coûtait 550 dinars à la veille du mois sacré. En fait, il y a lieu de noter que les points de vente de la viande relevant du public étaient répartis sur plusieurs endroits à savoir Taboukert, Tizi Rached, Draâ Ben Khedda. Ce qui a permis de rapprocher le citoyen des points de vente, outre la capacité de ces derniers à répondre à la demande jusqu’à la fin du mois de Ramadhan. Pour leur part, les marchés Rahma ont largement contribué à la stabilisation des prix en faisant office de contrepoids à toute velléité de créer une quelconque pénurie visant à porter les prix à la hausse. Dans ces marchés Rahma, les produits agricoles étaient cédés à des prix similaires à ceux en vigueur avant ce rendez-vous de « piété ». Pareil pour les produits agricoles qui restent à la portée des bourses. Cependant, il y a lieu de noter que cet élan à augmenter les prix est apparu là où la surveillance n’a pas été mise en place. C’est le cas de la vente de zlabia ainsi que d’autres sucreries où les vendeurs ont appliqué une hausse injustifiée. Nous leur avons d’ailleurs demandé de nous donner des explications mais en vain. La zlabia a connu une hausse de plus de 30% par rapport à l’an dernier. Elle est cédée à 400 dinars le kilogramme tandis qu’elle n’a pas dépassé les 250 dinars l’année précédente. Cette hausse ne trouve pas d’explication d’autant plus que le sucre et l’huile, produits fortement utilisés dans sa fabrication, n’ont connu aucune hausse depuis plusieurs années. Enfin, il y a lieu de signaler que la demande sur ces produits a, pour plusieurs raisons, connu une courbe descendante ces dernières années. Ce qui explique, probablement, cette hausse de son prix. En effet, conscients des méfaits de ses principaux composants, sucre et huile, sur la santé, les citoyens en consomment de moins en moins. Pareil pour le kalbelouz qui est cédé à 60 dinars la tranche. Cette sucrerie a également connu une baisse de la demande pour les mêmes raisons bien que la dégustation de ces friandises à l’Adhan demeure encore le réflexe préféré de nombreux Algériens.

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