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Tizi Ouzou

Rahma sur les étals

Tout indique que les décisions prises par les hautes autorités du pays pour stabiliser les prix donnent de très bons résultats.

Une semaine s'est écoulée depuis le début du mois de Ramadhan et les prix sont encore stables et sans remous. L'inquiétude se dissipe peu à peu parmi les citoyens qui craignaient des flambées en cette première semaine. Tout indique que les décisions prises par les hautes autorités du pays pour stabiliser les prix en ce mois sacré donnent de très bons résultats. Dans les marchés en général et les marchés Rahma particulièrement, la mercuriale adopte une courbe plutôt horizontale et poursuit son chemin sans vagues. Les prix de tous les produits de large consommation ainsi que les fruits et légumes n'ont subi aucune hausse et restent sur la même tangente que les semaines précédentes. Une virée dans les plus importants marchés montrent d'ailleurs clairement cet état de fait qui dissipe le stress et l'inquiétude des ménages. À Timizart Loghbar où se trouvent deux marchés au niveau de la place principale et Labdhahi, même le service est impeccable. «Ici, c'est le client qui se sert lui-même. Il n'a qu'à retirer un sachet et aller gambader à travers les étalages à la recherche des produits dont il a besoin. Il se sert et passe à la caisse», assure un jeune commerçant qui confirme cette tendance à la stabilité. «Je constate que le service est impeccable. On se sert soi-même. Même les prix sont légèrement plus bas qu'ailleurs», ajoute un client. La pomme de terre, produit largement utilisée dans les cuisines, adopte un profil plutôt serein en gardant le prix des semaines passées. Dans la fourchette allant de 55 à 65 DA le tubercule ne constitue pas un facteur de stress pour les citoyens. Pareil pour les autres produits tels que la tomate, l'oignon, la carotte qui campaient sur les mêmes tarifs que les jours d'avant Ramadhan. Les vedettes sont toutefois le piment et la salade qui s'accrochent à la barre haute des 150 DA. Pour les produits de large consommation comme le riz et le sucre, ils sont aussi stables en gardant les tarifications initiales. À Tigzirt, Aïn El Hammam, Draâ El Mizan, Larbaâ Nath Irathen, Bouzeguène et Azazga, la mercuriale reste également stable avec une légère hausse due à l'éloignement. Les commerçants et les citoyens s'accordent d'ailleurs à dire que la différence de 5 dinars par rapport au chef-lieu de wilaya est une conséquence de l'éloignement et du transport. «Nous avons toujours payé un peu plus cher à cause du prix de transport de ces produits. C'est applicable durant toute l'année et non uniquement durant le mois de Ramdhan», explique un citoyen qui se dit rassuré par cette première semaine sans remous. Toutefois, la mauvaise note est réservée au marché de la ville de Draâ Ben Khedda où les prix restent également stables mais avec un service qui laisse à désirer. De ce côté, les commerçants affichent une arrogance sans borne vis-à-vis des citoyens qui continuent de subir le diktat et la méchanceté des vendeurs. D'ailleurs, ce marché qui attirait autrefois des chalands venus de toutes les wilayas du centre n'est aujourd'hui que l'ombre de lui-même. «Je suis vraiment déçu. Je me suis bagarré avec un vendeur qui voulait m'imposer ses articles. Il me sert des tomates pourries et ils deviennent méchants quand je réclame qu'il me les change. Finalement, il refuse même de me servir. À la discussion avec les gens, ils ont confirmé que ces pratiques étaient la règle dans ce marché. La triche est presque généralisée. Ce qui a fait perdre sa notoriété à cet endroit», témoigne un citoyen venu des Isser dans la wilaya de Boumerdès. Dans ce marché, il est temps que les services concernés daignent remettre de l'ordre. Enfin, dans cette ambiance moins stressante que l'année précédente, il a été constaté une hausse des prix du côté des produits spécifiques au mois de Ramadhan comme la zlabia. Ce produit d'ailleurs nocif pour la santé a subi une hausse de 100 DA. Alors qu'il coûtait 200 DA l'année passé, il est carrément passé à 350 DA. «Rien n'explique cette hausse que vous voyez parce qu'il n'y a pas d'augmentation sur les matières utilisées comme l'huile et le sucre. Ce sont d'ailleurs les seuls produits utilisés et pour vous dire, sa consommation est une catastrophe pour la santé», affirme une dame qui dit refuser de l'acheter tout comme les boissons gazeuses. 

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