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Restau Rahma le «grand absent»

«à partir de demain nous allons commencer à distribuer ce que nous avons pu préparer. Des comités de quartiers nous ont fourni des listes.»

Depuis des années, à chaque mois de Ramadhan, des centaines de restaurants errahma s'ouvraient aux quatre coins de l'Algérie pour offrir une chorba chaude aux plus démunis. Avec la propagation du coronavirus et les risques de contaminations, malheureusement, cette coutume qui a tant marqué les Algériens n'aura pas lieu pour ce Ramadhan. L'esprit de solidarité reste, mais les rassemblements sont strictement interdits. «Depuis plus de 10 ans je prépare des marmites et des plats chauds avec beaucoup d'amour et de passion pour les servir avec mes enfants bénévoles et les partager avec nos voisins, les passagers et les familles dont les revenus sont faibles. C'est la première fois depuis 10 ans qu'on a cessé de préparer la grande table qui accueille des centaines de personnes, et c'est terrible», témoigne à L'Expression Khalti Fatima, 63 ans bénévole dans une association à Alger. Pour elle, le mois sacré est synonyme de partage et de don. « Nous avons décidé de préparer des soupes et des boureks pour les distribuer aux plus nécessiteux, on ne peut pas rester sans rien faire et sans venir en aide aux autres», ajoute-t-elle. Certes, le confinement complique l'opération de distribution, mais les jeunes bénévoles travaillent efficacement, rapidement et surtout avec une grande organisation. «Rien ne peut nous arrêter, nous sommes enthousiastes et motivés, nous avons pris nos précautions et nous nous protégeons tout en respectant les consignes de sécurité», souligne Khaled jeune bénévole dans la même association. «à partir de demain nous allons commencer à distribuer ce que nous avons pu préparer. Nous avons contacté quelques comités de quartiers et ils nous ont fourni des listes, du coup nous distribuons nos plats chauds avant 17 heures», explique le jeune homme tout en invitant les autres associations à faire la même chose. « Ce Ramadhan est assez spécial, l'Iftar collectif est strictement interdit, du coup nous avons réfléchi à distribuer des colis alimentaires aux familles nécessiteuses et aux ménages à faible revenu à travers les communes classées parmi les plus pauvres», indique Mourad Boudia responsable dans une association à Dar El Beïda.

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